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UE1.1 S2 - Psychologie, sociologie, anthropologie
Appartenance sociale et sociologie de la déviance

UE1.1 – Psychologie, sociologie, anthropologie

Appartenance sociale et sociologie de la déviance

La déviance, expression d'un comportement étiqueté

 

 

  1. La déviance

    • La déviance est une notion sociologique désignant des comportements non conformes aux normes sociales de la société.

    • Ce qui implique de comprendre ce qu'est la société.

    • C'est-à-dire par essence « un groupe social ».


       

  2. Le groupe social

    • Le propre de l'homme, car c'est un animal politique (Socrate), c'est-à-dire un être social. L'homme vit en groupe, c'est un fait social. L'homme ne peut vivre seul. La base de la vie sociale, c'est le groupe social.

    • Le groupe social est un ensemble d'individus qui ont des points communs dans leurs attitudes, dans leur façon de se comporter, mais qui se différencient les uns des autres.

    • Les différents groupes : classification par rapport à une conceptualisation.
       

Primaire

Secondaire

Formel : s'inscrit dans la durée (la famille), créé intentionnellement dans le but d'accomplir une tâche précise. Les statuts et les foncions de chaque membre sont définis à l'avance.

Fixe l'identité.

Implique des obligations de comportements et des obligations de statuts.

Informel : plus ou moins éphémère (les copains d'école, de travail, …), créé par les circonstances. Fixe l'individualité.

Tout groupe qui se développe par un intérêt commun, par une préférence. Différents statuts (exemple lors d'un concert : amateurs, fans, experts, …)

Appartenance : le groupe va définir l'ensemble des normes, des attitudes et des comportements qui justifie l'appartenance.

La famille, le groupe professionnel (plus volatile).

Référence : groupe vers lequel on tend. Groupe dans lequel on acquiert les normes, attitudes et comportements.

 

Restreint : groupe qui vit plus ou moins en autarcie, sur eux. L'ensemble des individus qui y adhèrent sont identifiés, on n'y entre pas comme ça.

Foule : seul groupe qui n'est pas structuré, et par rapport au quel on arrive rarement à dénombrer ses membres. Il y a un événement qui fait qu'un nombre relativement important d'individus va se retrouver au même endroit au même moment (sorte d'intérêt commun).

 

 

  1. La dynamique du groupe

      1. Phase d'investigation : questionnement, recherche, … Elle est liée à la société, la pression sociale (à la sortie du bac par exemple).

      2. Phase de socialisation : processus par lequel on va acquérir les normes, les valeurs, les comportements propres au groupe. Pendant cette phase, certains vont partir (manque d'intérêt, exclusion, …). On va devoir composer avec les autres, c'est-à-dire mesurer notre seuil d'acceptation, de normalité dans le comportement. On est un membre parmi les autres, qui ont de l'influence sur nous. Groupe de référence.

      3. Phase d'acceptation : on est un membre du groupe à part entière. Mais on n'est jamais en symbiose parfaite, on est sujet au mouvement qu'il y a. Phase de coalition. Groupe d'appartenance.

      4. Phase de divergence : on réalise que ce groupe ne nous correspond plus, on se met en retrait.

      5. Phase d'acclimatation : à un moment donné, on est capable de revenir au groupe d'appartenance, ou alors on va sortir du groupe/ Mais on ne sort jamais pour rien, on sort avec un projet qui nous permet de repartir sur autre chose.

         

  2. Le groupe comme lieu d'intégration : la socialisation

    • L'éducation : « L'éducation est l'action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore assez mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l'enfant un certain nombre d'états physiques, intellectuels et moraux que réclament en lui la société politique dans son ensemble, et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné. » Durkheim

    • L'apprentissage des rôles : « Le rôle est la manière d'être et d'agir que l'individu assume au moment précis où il réagit à une situation donnée, dans la quelle d'autres objets ou personnes sont engagés. » Moreno

    • La sociabilité, qui va développer l'attachement et l'identification (exprimant la singularité). On va établir des liens avec les autres afin de pouvoir exister de manière collective et individuelle.

    • Les groupes de référence : fonctions comparatives, fonctions normatives (on va rechercher sans arrêt à se conformer aux normes qui correspondent à ce que l'on est), fonctions d'appartenance (essence de son identité, on va chercher des groupes qui sont en lien avec ce que l'on est), l'auto-catégorisation (on a besoin malgré nous d'être mis dans des cases).

      Norme : le fait que n'importe quel groupe va mettre en place un ensemble de règles qui va constituer les normes et instituer les limites de ce qu'il est possible de faire.

    • Conformisme, soumission : on se soumet à l'autorité du groupe d'appartenance, et donc à la norme du groupe d'appartenance.

    • Normalisation

    • Polarisation des groupes : on appartient toujours à plusieurs groupes, la polarité consiste à maintenir une cohésion entre ces différents groupes. Ils ne sont pas forcément en adéquation, il s'agit donc de les faire fonctionner ensemble.

    • La différenciation : au sein du groupe, entre les groupes, individu, individualité.


       

  3. La pensée du groupe selon Janis


      • Conditions antérieures :

      • Symptômes de la pensée :

      • Symbole d'une mauvaise prise de décision

        1. grande cohésion

        2. Isolement du groupe

        3. Absence d'évaluation

        4. Leader direct

        5. Stress élevé, se fie au chef

        1. Illusion d'invulnérabilité

        2. Rationalisation collective

        3. Croyance dans la morale du groupe

        4. Vision stéréotypée des autres

        5. Pression sur les dissidents

        6. Autocensure

        7. Illusion d'unanimité

        8. Gardes de l'esprit

        1. Étude incomplète des choix, des objectifs

        2. Défaut d'examiner les risques

        3. Peu de recherche d'infos et du traitement

        4. Manque de révision des choix, d'où difficultés à gérer les imprévus.

     

  1. La relativité de la notion de déviance

    • Pas de bonne ou de mauvaise déviance.

    • Un écart de la norme socialement établie : tout dépend des groupes sociaux et des époques, mise en lien avec les normes et valeurs qui fondent la base de la perception de la déviance.

    • L'entrepreneur de morale est l'individu ou les individus qui vont qualifier un acte comme déviant :

      1. Importance de la relativité des époques et lieux car tous ne s'inscrivent pas dans la même échelle de valeurs et normes.

      2. L'acte en lui-même n'est pas déviant c'est le regard du groupe social qui le pose en tant que tel.

      3. Le déviant étiqueté répond aux logiques sociales de la société.


         

  2. La stigmatisation

    • Le stigmate correspond à la conception que quelqu'un est en dehors de la normalité, et donc étiqueté comme autre.

    • La stigmatisation peut être le résultat d'une dynamique collective comme celui d'une dynamique individuelle. La conséquence : tout faire pour « rentrer dans la norme », gommer la singularité.

    • Ainsi la société catégorise les groupes, les individus. L'étiquetage et la stigmatisation aboutissent à une reconnaissance de groupes sociaux exclus/inclus, au nom de normes et valeurs d'une société posé par des entrepreneurs de morale tels que : la famille, le groupe de travail, les amis, la loi, l'État, …


       

  3. Conclusion

    • Le groupe sociale est ce qui va mettre en place le discours ou la pensée du groupe, c'est-à-dire la culture. Les groupes dans lesquels on va passer (cf tableau) vont nous permettre d'acquérir des normes, valeurs, comportements, qui vont au fur et à mesure nous construire individuellement en nous fixant notre identité, nous inscrire dans un espace social.

    • Est-ce qu'on obéit à un déterminisme social, ou est-ce qu'on a la possibilité d'agir ? On a des possibilités d'inflexion, mais l'environnement va influer sur notre manière d'agir dans notre situation sociale.

    • Notre groupe social nous a permis de nous construire, de nous allier pour mieux résister.


Date de création : 26/04/2011 @ 16:49
Dernière modification : 15/06/2013 @ 19:21
Catégorie : UE1.1 S2 - Psychologie, sociologie, anthropologie
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