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UE1.1 S2 - Psychologie, sociologie, anthropologie
Sociologie des organisations

UE1.1 – Psychologie, sociologie, anthropologie

Sociologie des organisations

 

 

1 - Les pères fondateurs

·         Le taylorisme (Taylor 1856 – 1915)

o    Principes de l’Organisation Scientifique du Travail

§  Etude des tâches (geste, outillage, temps) et décomposition des opérations élémentaires.

§  Rationalisation des tâches et de leur agencement « one best way » (tâches chronométrées, ateliers séparées, …).

§  Sélection scientifique et spécialisation des ouvriers.

§  Salaires élevés (prime individuel de production) en lien avec le nombre de pièces effectuées (rendement).

o    Une division du travail (schéma 1) : notion d’autorité (légitimée par un statut et une position) et de pouvoir (capacité à soumettre des individus à effectuer des tâches). Pour faire face, mise en place corporation ouvrière (pour faire corps).

§  Horizontale : par la décomposition des processus de travail en tâches parcellaires.

§  Verticale : entre les tâches de conception et de commandement et les tâches d’exécution.

o    Conséquence :

§  Dévolution du travail de conception qu’à un seul partenaire.

§  Contrôle totale, absence totale de discussion.

o    Une organisation tayloriste est intrinsèquement une organisation conflictuelle, soit abrutissante, soit révoltante. Attributs : chaine hiérarchique ascendante, demande d’exécution de tâches.

 

·         Le fordisme (1863 – 1947)

o    Mode d’organisation du travail autour de la chaine de montage.

§  Cadences imposées

§  Faibles qualifications des travailleurs

§  Système efficace de standardisation des produits

§  Salaires élevés

§  Carrière (possibilité de monter en grade)

§  Fidélisation des salariés (embourgeoisement des travailleurs)

o    Rythme de travail éprouvant, il n’y a pas vraiment de sens dans le travail à la chaine, ce n’est pas motivant. Pour cela : salaire, les ouvriers s’inscrivent dans un rapport au travail conflictuel pour exister collectivement (ils ne pourront exister de manière individuelle).

 

·         La bureaucratie (Weber 1864 – 1920)

o    L’organisation bureaucratique :

§  Personnel spécialisé.

§  Attribution liée à la fonction occupée et définie dans un contrat.

§  Les règles régissent le rapport devoir/fonction.

§  Fonction hiérarchisée.

§  La hiérarchie assure le contrôle (acceptée).

§  Sélection sur des qualifications techniques et un examen (permet de savoir le périmètre d’action et le niveau de l’activité exercée).

§  Fonction unique, principale occupation (pas de cumulation d’emplois possible).

§  Personnel payé en fonction de la fonction et du rang.

§  Possibilité de carrière (ancienneté, examen).

o    Conséquences :

§  Traitement rapide et précis des demandes par des employés compétents.

§  Selon des moyens dont l’efficacité est démontrée et non selon des traditions ou usages.

§  Garantit un service homogène aux clients car obéit à des règles.

§  La règle protège de l’arbitraire et de la discrimination (loi d’égalité).

 

 

Un nouveau contexte

·         Le contexte impose aux organisations de s’adapter face à :

o    La qualité, les délais (de plus en plus courts)

o    La personnalisation des services

o    La flexibilité de l’appareil de production : temporalité (temps de travail), accepter qu’il y ait des périodes de basses et de hautes activités, faire appel à d’autres personnels (salariés titulaires et salariés vacataires, nouveau rapport au travail dans la précarité).

o    La réduction des coûts par rapport à la productivité : produire plus (vélocité) à moindre coût (main d’œuvre, outils, mobilier)

·         La question qui se pose, que vont « inventer » les organisations ?

 

Conclusion

·         L’organisation du travail, invention du 19ème et 20ème siècle :

o    Hiérarchie et contrôle

o    Division du travail

o    Travail d’exécution et travail de conception

·         Les limites des systèmes évoqués ci-dessus :

o    Forte prescription et division des tâches, abondance et formalisation des règles, centralisation des décisions.

o    Problèmes avec les clients : standardisation (dans l’individuation), focalisation sur les règles (qualité, normes).

o    Dysfonctionnement interne (fonctionnement par catégorie, corporatisme, résistance aux changements).

·         Système difficilement adaptable sans « crise ».

 

 

2 - Organisation et structure

·         La division du travail

·         Le fonctionnement

·         La coordination du travail

La structure d’une organisation est « la somme des moyens utilisés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour assurer la coordination entre ces tâches ». Mintzberg

·         La structure : une structure, quelle que soit sa nature, est composée de :

o    Un centre opérationnel

o    Un sommet stratégique

o    Une ligne hiérarchique

o    Une technostructure

o    Des fonctions de support logistique (exemple : les ressources humaines)

 

·         La division du travail s’appuie sur des mécanismes :

o    La spécialisation des tâches : de la plus simple (utilisation du balai …) à la plus complexe.

o    La formalisation des comportements : de façon systématique, il va y avoir une obligation à se soumettre aux process de travail (organisation horaire, roulement, code vestimentaire, …).

o    La formation et l’éducation : afin de donner un socle commun de connaissances à tout le monde (obtention d’un diplôme). La structure homogénéise les comportements au travail par le diplôme.

o    Les systèmes de planification et de contrôle : tous les nouveaux protocoles de soins (exemple des macrocibles : chacun est responsable de ce qu’il a écrit).

o    Les mécanismes de liaison : façon dont s’inscrivent les interactions au sein d’un service, façon dont les agents vont entrer en liaison les uns avec les autres (aujourd’hui : intranet principalement).

o    Le regroupement des unités : dans le cadre de la nouvelle gouvernance (avant le CHU fonctionnait comme une grosse boîte avec des services, maintenant regroupement de services en unité de soins ou plateforme), par complémentarité d’actions, budgétaire, …

o    La taille des unités

o    La décentralisation verticale

o    La décentralisation horizontale

 

 

·         La coordination

o    L’ajustement mutuel : les individus se régulent eux-mêmes au travail.

o    La supervision directe : coordination pour garantir un bon équilibre.

o    La standardisation des procédés : tous les protocoles qui nous sont imposés, pour nous protéger, pour anticiper et agir sans appeler un autre intervenant (médecin).

o    La standardisation des résultats : système d’évaluation des performances (entretien annuel d’évaluation des compétences), permet de réguler pour répondre au standard du service, évaluer les rémunérations.

o    La standardisation des qualifications : diplômes, …

 

·         La trame de la négociation : l’ordre dans l’organisation est le résultat d’un processus de négociation :

o    Entre les acteurs : soignants et patients.

o    Autour de la trajectoire (concept de Strauss) : toute l’histoire dans laquelle s’inscrit la construction de la trajectoire du patient (plan de soins). Négociation car il va y avoir certaines choses sur laquelle on ne peut agir (intervention de la famille, refus de soin, …).

o    Du patient

o    De l’organisation en place


Date de création : 26/04/2011 @ 16:53
Dernière modification : 15/06/2013 @ 19:23
Catégorie : UE1.1 S2 - Psychologie, sociologie, anthropologie
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