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UE1.2 S2 - Santé publique et économie de la santé
L'Europe et le monde face à la santé

L’Europe et le monde face à la santé

 

L’OMS

·         L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est l’institution spécialisée de l’ONU pour la santé. Elle dépend directement du conseil économique et social des Nations Unis et son siège se situe à Genève.

·         Selon sa constitution, l’OMS a pour objectif d’amener tous les peuples du monde au niveau de santé le plus élevé possible, la santé étant définie dans ce même document comme un « état de complet bien-être physique, mental et social et ne consistant pas seulement e une absence de maladie ou d’infirmité ».

 

·         Fondée le 7 avril 1948, L’OMS a été précédée par différents organismes et accords internationaux.

  •  Vers 1850 d’abord, différentes dispositions sont prises afin d’harmoniser les mesures de quarantaine alors principalement destinées à prémunir les Etats européens contre la peste. A partir de 1851, des conférences sanitaires internationales peinent à aboutir à des accords. Concernant la peste, le choléra et la fièvre jaune toutefois, des Conventions sanitaires internationales sont signées. En 1907 est créée à Paris l’Office internationale d’hygiène publique (OIHP), doté d’un secrétariat permanent et d’un « comité permanent ». Ce comité organise plusieurs conférences, dont celle de 1926 qui adopte une Convention sanitaire internationale contenant pour la première fois des dispositions relatives à la variole et au typhus. A la fin de la première guerre mondiale, les EU s’opposent à ce que l’OIHP passe sous le contrôle de la toute nouvelle Société des Nations (SDN). Jusqu’à la deuxième guerre mondiale, deux organismes sanitaires internationaux coexisteront donc en Europe, l’OIHP et l’Organisation d’hygiène de la Société des Nations tandis que de l’autre côté de l’Atlantique, l’Organisation sanitaire panaméricaine constituera un troisième organisme internationale de santé.

 

·         Les grands domaines d’activités de l’OMS, avec quelques exemples :

  • Harmonisation, codification : classification de toutes les maladies. Pour cela, l’OMS réalise la classification internationale des maladies et maintient à jour une liste modèle des médicaments essentiels que les systèmes de santé de tous les pays devraient rendre disponible à un prix abordable pour la population générale.
  • Mesures sanitaire : prendre des mesures pour arrêter une épidémie et mesures sanitaires en cas de voyages internationaux (comme la vaccination). L’OMS a déclaré en 1980 que la variole avait été éradiquée, après plus de deux décennies d’efforts dans la lutte contre cette maladie (c’est la première maladie de l’histoire à avoir été éradiqué par un effort humain). L’OMS est proche du succès dans le développement de vaccins contre le paludisme, et a pour but d’éradiquer la poliomyélite dans les prochaines années.
  • Assistance aux PMA (pays les moins avancés) : vaccination contre les grandes maladies infectieuses, approvisionnement en eau potable, élimination des déchets, protection maternelle et éradication de certaines maladies.
  • Un programme global de lutte contre le SIDA, impliqué de diverses manières (accès aux soins, recherche, surveillance épidémiologique) : le HIV/AIDS Programme. Garantir l’accès à des médicaments de bonne qualité, sécurité, efficacité, grâce au programme de qualification des médicaments. L’OMS qualifie les médicaments des laboratoires demandeurs, pour que les institutions telles que l’UNICEF ou la PAHO puissent acheter ces médicaments en toute sécurité lors d’appels d’offres internationaux, en particulier pour les pays en développement qui ne peuvent assurer l’évaluation de ces médicaments par leurs propres moyens.
  • Fournir un appui technique aux Etats Membres et responsables de la santé à renforcer les systèmes de santé pour offrir à tous des services adéquats et équitables. L’OMS relève ce défi en s’appuyant sur un cadre d’action unique composé de six éléments essentiels et le développement d’outils techniques en matière de suivi et d’évaluation des systèmes de santé et des personnels de santé, destinés à obtenir des résultats.
  • Recueillir et disséminer des données sanitaires des 193 Etats membres de l’OMS.

 

·         Niveaux d’alerte formulés par l’OMS

  • Niveau 1 : un nouveau virus est détecté chez les animaux. A ce stade, il n’existe aucun risque d’infection pour l’homme.
  • Niveau 2 : un virus circulant chez les animaux a provoqué des infections chez l’homme. C’est le début d’une menace potentielle de pandémie (épidémie à l’échelle internationale, voire mondiale).
  • Niveau 3 : plusieurs cas de transmission à l’homme sont avérés, sans pour autant qu’il y ait transmission interhumaine.
  • Niveau 4 : la transmission interhumaine d’un virus, capable de provoquer des « flambées à l’échelon communautaire », est confirmée.
  • Niveau 5 : une pandémie est imminente, et des foyers infectieux sont repérés dans au moins deux pays.
  • Niveau 6 : début d’une pandémie.




Le rôle de l’UE dans la santé mondiale

 

·         Le défi de la santé mondiale

  • Il existe non pas une, mais plusieurs définitions de la santé mondiale. Elles portent sur l’amélioration de la santé à travers le monde, la réduction des disparités et la protection contre les menaces sanitaires mondiales. Si l’on veut résoudre les problèmes de santé mondiale, il faut que toutes les politiques internes et externes en la matière soient cohérentes et que les mesures prises reposent sur des principes concertés.
  • Le traité sur l’Union Européenne prévoit qu’un niveau élevé de protection de la santé est assuré dans la définition et la mise en œuvre de toutes les politiques et actions de l’Union. La charte des droits fondamentaux dispose, en outre, que toute personne a le droit d’accéder aux services de santé préventive et de bénéficier de soins médicaux dans les conditions établies par les législations et pratiques nationales. Une cohérence accrue entre les politiques internes et externes en la matière renforcera l’UE dans son rôle d’acteur au niveau mondial. Le modèle social de l’UE, ses normes strictes  en matière de sécurité et sa position dans les domaines du commerce mondial et de l’aide au développement lui permettent  de jouer un rôle de premier plan dans l’amélioration de la santé mondiale.
  • La santé est liée à des facteurs sociaux, économiques et environnementaux qui sont de plus en plus influencés par la mondialisation. A l’échelle mondiale, l’amélioration de la santé va également de pair avec une plus grande justice sociale. Les conséquences de la crise financière et de la crise des prix des denrées alimentaires sur les pauvres en sont la preuve. Le rapport sur les déterminants sociaux de l’OMS de 2008 démontre que le progrès requiert des changements dans les rapports de force existants, de nature politique, économique, sociale, et fondés sur le sexe.
  • Au cours du siècle dernier, l’espérance de vie moyenne a doublé et est passée de 30 à 64 ans. D’une part, l’accès à la prévention, aux traitements et aux soins s’est amélioré. D’autre part, l’écart s’est creusé entre les riches et les pauvres, à la fois entre les pays et au sein de ceux-ci. La croissance démographique, l’urbanisation, le vieillissement de la population, les modes de vie néfastes pour la santé, la dégradation de l’environnement, les difficultés d’accès à l’eau potable, à la nourriture et aux services de santé, de même que les disparités sociales et économiques, nécessitent une approche plurisectorielle et des mesures au niveau mondial.
  • Il convient dès lors que les politiques de santé publique dépassent les frontières nationales et soient portées par des institutions fortes et des efforts coordonnés.

 

 

·         La légitimité de l’action de l’UE

  • Le traité de l’UE (Maastricht) dispose que l’UE combat l’exclusion sociale et les discriminations, et promeut la justice et la protection sociale, l’égalité entre les femmes et les hommes, la solidarité entre les générations et la protection des droits de l’enfant. Il dispose également que, dans ses relations avec le reste du monde, l’UE affirme et promeut ses valeurs.
  • L’UE a défini d’un commun accord des valeurs communes de solidarité pour un accès équitable et universel à des soins de qualité. Une communication récente aborde également le défi que constituent les inégalités en matière de santé au sein de l’UE. L’action de l’UE visant à améliorer la santé dans les pays tiers se fonde sur le traité sur le fonctionnement de l’UE. Il précise que l’UE et les Etats membres favorisent la coopération avec les pays tiers et les organisations internationales compétentes en matière de santé publique, et qu’un niveau élevé de protection de la santé humaine est assuré dans la définition et la mise en œuvre de toutes politiques et actions de l’UE.
  • La stratégie pour la santé de l’UE estime qu’une gouvernance collective et durable au niveau de la politique mondiale de la santé est nécessaire pour obtenir de meilleurs résultats dans le domaine de la santé pour les citoyens d’Europe et des pays tiers. Par l’intermédiaire de ses programmes – cadres de recherche, l’UE a soutenu toutes les étapes du cycle d’innovation en la matière, qu’il s’agisse de la recherche fondamentale, de la recherche clinique et de la recherche sur la santé publique et les services de santé, sans oublier les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour la santé (e-santé ou santé en ligne). En outre, les politiques de l’UE relatives aux normes environnementales ou à la mise en œuvre d’accords multilatéraux sur l’environnement ont également des incidences positives sur la santé mondiale.
  • Le consensus européen pour le développement considère que la santé est un objectif fondamental dans le cadre des OMD.L’UE promeut une gouvernance soucieuse des droits de l’homme, de la démocratie et de la stabilité, autant de facteurs essentiels à une société en bonne santé. La santé est un élément primordial dans la lutte contre la pauvreté et la promotion d’une croissance durable. La politique de l’UE en matière de santé et de lutte contre la pauvreté aborde ces points. Les maladies liées à la pauvreté et la pénurie de ressources humaines dans le secteur de la santé font l’objet d’une attention particulière. L’UE s’engage clairement à augmenter l’aide au développement et à en renforcer la prévisibilité et l’alignement avec les stratégies menées par les pays partenaires, afin de permettre à ceux-ci de mener leurs propres politiques et actions dans le domaine de la santé.
  • Le rôle de premier plan tenu par l’UE dans le commerce international, la gouvernance mondiale en matière d’environnement et l’aide au développement, ainsi que ses valeurs et son expériences dans le domaine de soins de santé de qualité universelle et équitable, lui confèrent une grande légitimité à agir sur la santé mondiale.

Date de création : 14/06/2011 @ 17:01
Dernière modification : 15/06/2013 @ 19:35
Catégorie : UE1.2 S2 - Santé publique et économie de la santé
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