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UE4.4 – Thérapeutiques et contribution au diagnostic médical
Soins infirmiers, oxygénothérapie et aérosolthérapie
· « Utilisation thérapeutique de l’oxygène pour augmenter la saturation en oxygène du sang artériel, notamment dans les insuffisances respiratoires aiguës ou chroniques. »
o Oxygénothérapie normobar : apport d’oxygène à une pression égale à celle de notre atmosphère,
o Oxygénothérapie hyperbar.
o O2 : médicament soumis à l’AMM
o Article R4311-7 : rôle prescrit
o Article R4311-14 : situation d’urgence
o Hypoxie
o Défaillance cardio-vasculaire
o Anémie
o En cas d’insuffisance respiratoire chronique : si apport important d’oxygène à risque de majoration de l’hypercapnie à bradypnée voire arrêt respiratoire.
o Source d’oxygène (murale ou en ambulatoire).
o Manomètre : affiche le débit souhaité grâce à la position de la bille par rapport aux graduations. Il faut regarder le centre de la bille pour repérer la graduation.
o Humidificateur : pour prévenir le risque de dessèchement des muqueuses lié au débit d’oxygène. On peut s’en passer jusqu’à un débit de 3 litres par minute.
o Prolongateur : tuyau connecté par des raccords pour donner au patient une souplesse dans ses mobilisations. Cependant ses tubulures ne doivent jamais toucher le sol, le risque infectieux existe, il n’est pas négligeable à éducation du patient.
o Lunettes à oxygène : dispositif le moins invasif, le plus confortable. On ne peut l’utiliser que pour des débits prescrits au maximum trois litres par minute. Avant de poser le dispositif, demander au patient de se moucher, de tousser et de cracher, voire bain de bouche. Ce dispositif est à changer quotidiennement.
o Sonde à oxygène : utiliser pour des débits de un à huit litres par minute. Elle pénètre dans les fausses nasales (repère : entre l’aile du nez et le tragus), l’embout mousse se place dans la narine. Repérer au marqueur la sonde au niveau de la narine pour vérifier au cours de la journée qu’elle reste en place. A chaque changement de sonde, changer de narine.
o Masque à oxygène : il permet d’administrer de l’oxygène à des débits plus important (de quatre à huit litres par minute). Moins invasif que la sonde mais pas forcément plus agréable (certaines personnes ont des sensations de claustrophobie). Faire attention aux frottements liés aux élastiques.
o Masque à haute concentration : FIO2, fraction inspirée d’oxygène, utilisation en urgence avec un débit de huit litres par minute minimum. Avant sa mise en service, mettre son pouce à l’intérieur du masque pour obturer la valve.
o Masque venturi : même aspect que le masque à oxygène + tuyau souple avec différents embouts de couleur (buse) pour faire le choix de la FIO2 (en pourcentage). Dispositif prévu pour être changer quotidiennement.
o Enceinte de Hood : réservée au nouveau-né et nourrisson, l’objectif est d’amener l’oxygène dans la cloche et d’être dans un environnement confiné chargé en oxygène. Mettre un coussin sous l’épaule pour que la tête soit en extension, et ainsi dégager les voies aériennes.
o La tente à oxygène : même principe, permet d’administrer l’oxygène de manière non invasive.
o Bavu : système de masque très hermétique sur le visage, avec un ballon et une valve unidirectionnelle, afin d’administrer de l’oxygène à une personne à haute concentration.
o Vérifier la prescription : débit et concentration en oxygène, durée.
o Assurer l’information du patient : acte indolore, motif de la prescription, précaution (ne pas fumer), garder masque ou lunettes à O2.
o Désobstruer les voies aériennes supérieures (si besoin).
o Préparer le matériel : en tenant compte de la prescription, du matériel à disposition, de la mobilité du patient.
o Efficacité du traitement par oxygénothérapie :
§ Fréquence, rythme et amplitude respiratoire.
§ Coloration des extrémités.
§ Signes de fatigue respiratoire : dyspnée, tirage, battement des ailes du nez.
§ Comportement, somnolence : agitation, anxiété ? la somnolence peut être le signe avant-coureur d’un coma, d’une hypercapnie.
§ Dires du patient : ressenti, satisfaction.
o Effets secondaires : céphalées, sueurs, anxiété, sécheresse des muqueuses nasales et buccales.
o Gazométrie artérielle : mesure des échanges gazeux (PaO2, PaCO2, SaCO2), mesure de l’équilibre acido-basique (pH, bicarbonates). Demander si c’est avec l’oxygénothérapie ou avec l’air ambiant. Le prélèvement doit être expédié au laboratoire immédiatement. Pansement compressif par rapport au risque hémorragique lié au prélèvement artériel.
o Des connexions
o Le bullage dans l’humidificateur
o La perméabilité du matériel
o Le débit adapté à la prescription
o La quantité d’O2 restante si utilisation d’un obus d’oxygène (pour connaître la contenance de l’obus en oxygène : volume de l’obus x pression = 5 litres x 200 bars par exemple ; pour connaître le temps d’oxygénothérapie restant, on divise le chiffre trouvé par le débit prescrit).
o Eviter le dessèchement des muqueuses nasales et buccales.
o Eviter les chutes du matériel.
o Prévenir les risques de brûlures, d’explosion, d’incendie : pas de vaseline sur la sonde à oxygène (c’est inflammable !).
o Prévenir les risques d’escarres.
o Prévenir les risques infectieux.
o Intolérance au matériel.
o Problème de connexion.
o Selon le protocole
o Respecter les bonnes pratique e les consignes de sécurité.
Aérosolthérapie
· « Technique thérapeutique qui permet la projection dans les voies aériennes d’une suspension de fines particules (solides ou liquides) dans un gaz (oxygène) ou un mélange gazeux (air ambiant par exemple). »
o Humidifier les voies respiratoires
o Fluidifier les sécrétions
o Administrer des médicaments : ne jamais associer plusieurs médicaments, sauf si la prescription médicale l’indique.
o Rétention : le produit se dépose sur les parois de l’arbre bronchique (effet localisé).
o Clairance : le produit traverse la barrière alvéolo-capillaire (effet local et passage dans la circulation générale).
o Rapidité d’action médicamenteuse
o Meilleure efficacité
o Réduction des effets secondaires
o Broncho-dilatateurs
o Fluidifiants
o Corticoïdes
o Antibiotiques
o Aérosol doseur avec gaz propulseur et inhalateur de poudre. Expiration lente et profonde pour vider ses poumons à inspiration + appuyer sur le flacon pour envoyer la bouffée de principe actif.
o Le nébuliseur (ou nébulisateur) à générateur ultrasonique : très performant pour avoir un nuage de particules très concentré, permet de réduire le temps de l’aérosol.
o Le nébuliseur générateur pneumatique : solution médicamenteuse dans un flacon, nuage propulsé dans l’air ambiant.
o Pour aérosol pneumatique, un kit comprenant : un masque naso-buccal fixé sur le nébuliseur, une tubulure.
o Crachoir
o Mouchoirs
o Sac à déchets
o Planification du soin : jamais avant le repas (pour se remettre du soin le patient va beaucoup tousser et cracher).
o Vérification de la prescription
o Préparation du matériel
o Information du patient
o Installation assise de la personne (assise ou semi-assise)
o Dégagement des voies respiratoires
o Mesure de la FC et de la PA si besoin
o Education par rapport au mode respiratoire :
§ Ventilation lente et profonde
§ Pauses post-inspiratoires de quelques secondes
§ Inspiration par la bouche et expiration par le nez.
o Préparation de la solution
o Réglage du débit
o Application du masque
o Respect de la durée
o Surveillance clinique du patient
o Arrêt de manomètre
o Retrait du masque
o Aide au patient pour expectorer
o …
o Efficacité du dispositif
o Installation de la personne
o Efficacité du traitement : FR et RR, sécrétions (normalement moins, clair et limpide), coloration téguments, saturation en oxygène, gaz du sang
o Effets secondaires :
§ Hypersécrétion à spasme bronchique
§ Nausées
§ Tachycardie
§ Sueurs à hypercapnie ?