COURS IFSI

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3 Collaboration, coopération, négociation dans le travail (UE3.3 S3 – Rôles infirmiers, organisation du travail et interprofessionnalité)

UE3.3 S3 – Rôles infirmiers, organisation du travail et interprofessionnalité

Collaboration, coopération, négociation dans le travail

 

 

Anselm Strauss (1916-1996)

 

 

 I.            Le contexte / cadre de la négociation

o    Elle poursuit un objectif commun pour l’ensemble des acteurs : dispenser des soins aux patients.

o    Elle s’inscrit sur une base de travail unanimement reconnue par l’ensemble des acteurs.

o    Cet objectif commun est le ciment symbolique qui maintient l’organisation, et fédère l’ensemble des agents. C’est ce qui fait qu’on va parvenir à travailler ensemble.

 

o    Les professionnels : de la santé (médecin, IDE, AS, kiné, psy, …), sociaux (assistante sociale, éducateur, …).

o    Les non professionnels : les bénévoles, les visiteurs, les patients.

 

 

o    Règlement intérieur

o    Organigramme : l’organigramme général de l’hôpital, et celui de chaque service. Il pose le sens dans le quel descend la hiérarchie (verticale, horizontale), …

o    Procédure

 

o    A légitimer les actes de l’institution et des acteurs

o    A organiser la division du travail : chacun sait où il est, ce qu’il a à faire.

o    A hiérarchiser les acteurs

o    A maintenir un ordre social

 

o    Le pourquoi est multiple, lié à un contexte.

o    La règle implicite apparait lorsque la règle posée ne nous convient pas à un moment donné, elle ne correspond plus à notre objectif.

 

o    Les personnes qui activent les règles ne sont pas forcément celles qui sont en marge du groupe et veulent faire la révolution. Ce n’est pas nécessairement le déviant.

o    Un ou des acteurs modifient des choses pour remplir la mission.

o    Cause structurelle, c’est le contexte qui favorise la modification de la règle.

 

 

 II.            L’ordre social

 

o    Sa mise en place répond à un objectif : le soin.

o    Des acteurs répondent à et objectif tout en garantissant l’objectif.

o    Mais le propre d’une société, c’est d’être vivant : l’institution est en interaction avec d’autres éléments (des contingents extérieurs).

o    Comment garantir l’ordre social ? Remettre des règles en place et faire en sorte qu’elles soient respectées par l’ensemble des protagonistes.

 

 

 

 III.            La négociation

 

o    Les professionnels de l’institution

o    Les non professionnels

o    Les patients

 

o    « développement physiologique de la maladie de tel patient mais également toute l’organisation du travail déployée à suivre ce cours, ainsi qu’au retentissement de ce travail et son organisation ne manquent pas d’avoir sur ceux qui s’y trouvent impliqués ».

o    Si l’hôpital veut répondre aux exigences de soins, il faut qu’il prenne en compte la façon dont s’agencent les différents acteurs concernés.

 

o    Chaque acteur endosse un rôle et un statut propre.

o    S’inscrit dans les normes attendues à ce rôle et statut, afin de répondre à l’objectif de soin.

 

o    Chaque acteur a sa logique collective et individuelle.

o    Nécessité d’ajustement mutuel sans cesse.

o    Accepter les interventions de contingences extérieures (externalisation) : assistante sociale extrêmement sollicitée.

 

o    Maintenir un ordre social afin de répondre à l’objectif de l’organisation.

 

o    Résulte d’une concertation.

o    Est subordonnée à des contingences structurelles.

o    Aboutit à un ordre négocié temporaire qui revoit les règles et politiques de l’institution.

o    S’inscrit dans la reconstitution de l’ordre social (processus de négociation quotidien et d’évaluation périodique).