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UE2.11 S3 - Pharmacologie et thérapeutiques
5 Les effets iatrogènes

UE2.11 S3 – Pharmacologie et thérapeutiques
Les effets iatrogènes


5 et 12/01/2012





Définitions
  • Iatrogénèse / Iatrogénie :
    • Le terme « iatrogénèse » est recommandé par l’Académie de Pharmacie et l’Académie Française de préférence à « iatrogénie » (2004).
    • Provient du grec iatros (médecin) et genos (origine, cause) = qui est engendré par le médecin.
    • Terme général qui englobe : la iatrogénie médicamenteuse, les évènements indésirables liés aux dispositifs médicaux, les évènements indésirables liés aux actes et techniques, les infections nosocomiales.
  • Iatropathologie : définit la pathologie qui est engendrée par le médecin lors de son intervention sur le malade.
  • Effets indésirables :
    • Réaction nocive non voulue, se produisant aux posologies normalement utilisées chez l’homme pour la prophylaxie, le diagnostic ou le traitement d’une maladie, ou pour la restauration, la correction ou la modification d’une fonction physiologique, ou résultant d’un mésusage du médicament ou du produit.
    • La détection rapide implique une organisation en réseau de pharmacovigilance.
    • Remarque : ne plus utiliser le terme « effets secondaires ».
  • Effets indésirables inattendus :
    • Effet indésirable dont la nature, la sévérité ou l’évolution ne correspond pas aux informations contenues dans le Résumé des Caractéristiques du Produit.
  • Mésusage : utilisation non conforme au RCP.
  • Effets indésirables graves si :
    • Entraine la mort (effet létal).
    • Met la vie du patient en danger.
    • Entraine une invalidité ou une incapacité importante ou durable.
    • Provoque ou prolonge une hospitalisation.
    • Se manifeste par une anomalie ou une malformation congénitale.



Iatrogénèse médicamenteuse
  • Effets indésirables provoqués par les médicaments. Elle regroupe des symptômes très divers depuis la simple fatigue jusqu’à l’hémorragie digestive ou la fracture de la hanche. La prise de médicaments s’est aujourd’hui banalisée et ces risques sont trop souvent sous-estimés.
Pourtant, les risques iatrogéniques sont évitables dans la majorité des cas. Il s’agit par exemple : d’une erreur dans la prise d’un médicament (horaire, dose), d’une interaction entre les différents médicaments pris.
Certains effets indésirables ne sont, en revanche, pas évitables : les effets indésirables liés au médicament lui-même (indiqués dans la notice du médicament), les allergies (si elles sont inconnues auparavant).
  • La iatrogénèse médicamenteuse regroupe :
    • Effets indésirables (1 médicament).
    • Interactions médicamenteuses (4 niveaux) : contre-indication, association déconseillée, précaution d’emploi, à prendre en compte.
    • Erreurs de médication (ou erreurs médicamenteuses) : ce sont les erreurs survenant dans le circuit du médicament (prescription, préparation et dispensation, administration, information et éducation du patient, suivi thérapeutique).
    • Les erreurs dues à l’observance.
    • Les erreurs provoquées par l’automédication.
  • La iatrogénèse médicamenteuse du sujet âgé :
    • Actualité pour les professionnels de santé.
    • En ville : campagne de prévention lancée en 2004, sujet âgé.
    • AFFSAPS : prévenir la iatrogénèse médicamenteuse chez le sujet âgé (juin 2005), département de surveillance du risque et du bon usage du médicament (juillet 2005).


Évolutions attendues
  • La iatrogénie devrait augmenter dans les années à venir.
    • Les médicaments sont de plus en plus efficaces.
    • La médecine intervient sur des sujets de plus en plus âgés.
    • Augmentation du nombre de personnes âgées.
    • De nouvelles pathologies sont prises en charge : tuberculose, Alzheimer.
    • Les médicaments remplacent certaines chirurgies (glaucome, ulcère).
  • La répartition entre ambulatoire et hospitalier va se modifier : développement de l’hospitalisation à domicile.


Les sujets à risque
  • Les âges extrêmes.
  • La pédiatrie, néonatalogie.
  • Les personnes âgées.

Les classes incriminées
  • Médicaments cardio-vasculaires :
    • Antihypertenseurs : diurétiques, IEC.
    • Digoxine.
    • Anticoagulants.
  • Psychotropes :
    • Neuroleptiques.
    • Hypnotiques.
    • Antidépresseurs.
  • Analgésiques et anti-inflammatoires :
    • Aspirine, AINS.
  • Antidiabétiques, anti-infectieux.


Les médicaments à risque
  • Inducteurs enzymatiques :
    • Phénytoine, Carbamazépine (antiépileptiques).
    • Induction progressive (1 à 2 semaines).
    • Provoque une baisse d’efficacité du 2ème médicament.
  • Inhibiteurs enzymatiques :
    • Allopurinol, Amiodarone, antifongiques, fluoroquinolones
    • Inhibition rapide (24 à 48 heures)
    • Provoque un surdosage  arrêt du traitement


Les médicaments incriminés
  • AVK +++.
  • Antihypertenseurs : hypotension orthostatique, chutes.
  • Psychotropes : chutes, confusion, sédation.
  • AINS : hémorragies digestives, insuffisance rénale, confusion.
  • IEC : insuffisance rénale.
  • Laxatifs : hypokaliémie.
  • Diurétiques hypokaliémiants : hypokaliémie.
  • Sulfamides hypoglycémiants : hypoglycémie.


Surdosage ou intoxication
  • Concentration plasmatique de médicaments supérieure à celle normalement ciblée pour une action thérapeutique
    • Prise accidentelle ou non d’un médicament à des posologies supérieures aux posologies thérapeutiques.
    • IAM d’ordre pharmacocinétique  augmentation de la concentration plasmatique d’un des médicaments. Exemple : AVK et antibiotiques.
    • Absence d’adaptation de posologie chez des patients à risque : sujet âgé, enfant, insuffisants rénaux ou hépatiques.
  • Majoration de l’ensemble des effets d’un médicament ou tableau particulier d’intoxication.
  • Exemple :
    • Digitaliques => troubles cardiaques mortels. Suppression du médicament, traitement des symptômes (bradycardie), hospitalisation, lavage gastrique précoce, administration d’un antidote (Digibind*).
    • Paracétamol : risque hépatique très important.


Pharmacodépendance
  • La pharmacodépendance est l’ensemble des phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques d’intensité variable, dans lesquels l’utilisation d’une ou plusieurs substances psychoactives devient hautement prioritaire et dont les caractéristiques essentielles sont le désir obsessionnel de se procurer et de prendre la ou les substances en cause et leur recherche permanente (article R. 5219-1).
  • Troubles psychiques et physiques parfois intenses (syndrome de sevrage).
  • Phénomènes de tolérance :
    • Perte d’efficacité du médicament amenant à majorer les doses de ce médicament pour retrouver les effets pharmacologiques initiaux.
    • Pharmacodépendance volontaire : toxicomanie ou involontaire par prescription de médicaments à potentiel addictogène : dérivés morphiniques dans la douleur, benzodiazépines, antidépresseurs, antipsychotiques, laxatifs, vasoconstricteurs nasaux.
  • Phénomène de rebond :
    • Observé à l’arrêt de certains médicaments, correspond à une adaptation pharmacologique de l’organisme à l’effet d’un médicament.
    • À l’arrêt brutal du traitement, l’organisme réagit par une exacerbation des symptômes pour lequel le traitement avait été prescrit (exemple des benzodiazépines).


Effets tératogènes
  • Exposition in utero d’un médicament pris par la mère pendant la grossesse.
    • Risque de malformations chez l’embryon (2 premiers mois de grossesse, organogenèse).
      • Exemple : Thalidomide, Acide valproïque (Dépakine*)  cardiopathies, fente labiale.
    • Chez le fœtus (2ème et 3ème trimestre) : durant toute cette période et particulièrement en fin de grossesse, les effets des médicaments sur le fœtus vont être de plus en plus semblables à ceux que l’on peut observer chez l’adulte (effets thérapeutiques et effets secondaires), mais il n’y aura plus d’atteinte morphologique au sens strict.
      • Exemple : AINS (toxicité cardiaque et rénale), IEC (toxicité rénale).


Prise en charge des effets iatrogènes médicamenteux
  • Gestion de ces EIM :
    • Adaptation de posologie (effets dose – dépendants).
    • Arrêt du traitement.
    • Correction des effets iatrogènes par l’utilisation d’autres traitements spécifiques :
      • Effets gastro-intestinaux des AINS.
      • Accidents hémorragiques dus aux AVK.
      • Effets dépresseurs respiratoires de la morphine (antidote : Naltrexone*).
      • Risques allergiques dus aux antibiotiques : réactions croisées.
  • Prévenir la iatrogénie :
    • Formation, information :
      • Médecins, pharmaciens, paramédicaux.
      • Patients, usagers : éducation thérapeutique.
      • Bonne connaissance des propriétés pharmacodynamiques et pharmacocinétiques des médicaments, IAM, particularités du patient.
    • Informatisation :
      • Logiciels d’aide à la prescription (risques, incompatibilités, interactions médicamenteuses réellement dangereuses, accès aux recommandations).
      • L’informatisation du dossier médical.


Date de création : 18/01/2012 @ 19:53
Dernière modification : 18/01/2012 @ 19:53
Catégorie : UE2.11 S3 - Pharmacologie et thérapeutiques
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Réaction n°1 

par PripriAuxFinesHerbes le 29/01/2012 @ 15:29

Ahhh par rapport à son diapo c'est beaucoup mieux rangé tous ça ! Ca le rend plus agréable à lire. Merci Vio


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