http://violette.gueganno.free.fr/
UE2.8 S3 – Processus inflammatoires et infectieux
L’asthme de l’adulte
11/01/2012
1. Définitions
2. Physiopathologie
3. Épidémiologie
4. Diagnostic
o Accès de dyspnée le plus souvent vespéro-nocturne, accompagnés de sibilances à prédominance expiratoire, améliorés par le traitement.
o La variabilité du DEP (débit expiratoire de pointe : une expiration très forte et très rapide).
o L’existence et la variabilité d’un trouble obstructif.
o L’existence d’une HRB (hyper réactivité bronchique).
Diagnostic différentiel
Diagnostic étiologique
Interrogatoire : asthme extrinsèque ou intrinsèque ?
o Aéroporté : pneumallergène.
o Alimentaire : trophallergène.
o Médicaments : bêtabloquants, aspirine, AINS.
o Colorants, conservateurs (sulfites).
Bilan fonctionnel
o Pendant la crise : DEP, GDSg
o En intercritique : EFR, courbe de DEP.
o Obstruction ? réversible ou non sous bêta-2-mimétiques.
o Présence d’une hyperréactivité bronchique non spécifique ?
o Tests de provocation spécifiques.
o Test cutané aux pneumallergènes.
o Dosage des IgE spécifiques.
o Test de provocation bronchique spécifique.
5. Traitement
Bronchodilatateurs
o Administration PO, SC, inhalation.
o Traitement ponctuel des crises.
o PO, inhalation.
o Traitement de fond.
o Index thérapeutique étroit.
o De moins en moins utilisé.
o Aérosols doseurs, solution pour nébulisation.
o Effets limités dans l’asthme.
Anti-inflammatoires : traitement de fond
o Inhalés : Béclométasone, Budésonide, Fluticasone. Peu d’effets secondaires : mycose buccale, voix rauque.
o Per os : effets systémiques ++. Cures courtes, formes à action brève ++.
o Cromoglycate, Nédrocromil.
o Inhibition de l’activation mastocytaire par les IgE.
o Moins efficace que les corticoïdes.
o Ne sont plus commercialisés en France.
o Montelukast (per os, une prise par jour).
o Intérêt dans l’asthme induit par l’effort, si bêta-2 mimétiques insuffisants.
Traitement de la crise au domicile
Traitement de la crise aux urgences
Objectifs du traitement de fonds
Traitement de l’asthme intermittent de l’adulte
Traitement de l’asthme persistant de l’adulte
o Plus de 1 à 2 crises par semaine.
o Gène dans les activités et la nuit.
o Symptômes nocturnes > 2 fois par mois.
o VEMS ou DEP > 80% de la valeur max.
o Variation du DEP de 20 à 30%.
o Traitement : corticoïdes inhalés < 500 µg/j +/- Antileucotriènes avant l’effort.
o Symptômes quotidiens, nocturnes > 1 fois par semaine.
o Utilisation quotidienne de B-2 mimétiques.
o Gène dans les activités et la nuit.
o VEMS ou DEP 60 à 80% de la valeur max.
o Variation du DEP > 30%.
o Traitement : corticoïdes inhalés 200 à 1000 µg/j + B-2 inhalés de longue durée d’action.
o Symptômes quotidiens, nocturnes, fréquents.
o Exacerbation fréquente.
o Limitation des activités physiques.
o VEMS ou DEP < 60%.
o Variation du DEP > 30%.
o Traitement : corticoïdes inhalés > 800 à 2000 µg/j. + B-2 inhalés de longue durée d’action +/- Théophylline retard, Antileucotriènes, CS oraux, B-2 oraux.
Prise en charge globale
o Évaluation du contrôle de l’asthme.
o Évaluation de l’observance du traitement, adaptation du traitement de fond.
o Évaluation des facteurs favorisants, mesures préventives à adapter.
o EFR : au début de la prise en charge puis quand l’asthme est bien contrôlé, ou après modification du traitement ou asthme non contrôlé.
o Savoir reconnaitre les prodromes des crises, identifier une gêne respiratoire, mesure régulière du DEP.
o Savoir traiter une crise, adapter son traitement en cas de mauvais contrôle.
o Identifier et gérer les facteurs déclenchants.
o École de l’asthme pour adultes à Nantes : approche pluridisciplinaire (pneumologue, kinésithérapeute, psychologue), apprentissage de la gestion de la maladie.
6. Signes de gravité
o INTUBATION
7. Conclusion