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UE2.9 S5 - Processus tumoraux
02 - Les examens


 UE2.9 S5 – Processus tumoraux 
Les examens

 

 

5/09/2012

 

 

Examens paracliniques

  • Radiologie : radiographies, mammographies, échographies (foie), scanner, IRM (cerveau, os), scintigraphie osseuse au technétium, scintigraphie MIBG (sensible et spécifique au neuroblastome), tep scanner (scanner couplé à l’imagerie nucléaire, marqueur = glucose radioactive ; poumon).

 

 1.    Examens radiologiques

 

Radiographie pulmonaire :

  • Examen simple, rapide, facile à obtenir, donnant des renseignements détaillés.
  • Permet de diagnostiquer : tumeurs primitives, métastases pulmonaires, localisations pleurales, lésions pariétales, complications infectieuses (en cours de traitement), complications tardives.

 

Radiographie osseuse :

  • Examen simple, rapide, facile à obtenir, permettant un diagnostic rapide et urgent (éventuellement guidé par la scintigraphie osseuse).
  • Indications les plus fréquentes : douleurs.
  • Permet le diagnostic : de tumeurs primitives, de métastases (lytiques, condensantes, mixtes).
  • Permet la recherche de foyers pré-fracturaires nécessitant un traitement en urgence.

 

Scintigraphie osseuse :

  • Examen sensible, très accessible, global +++.
  • Moindre spécificité comparée aux examens d’imagerie qui donnent de meilleures informations morphologiques.

 

  • Injection d’un produit marqué au Technétium 99 se fixant là où il existe un remaniement osseux (ostéosynthèse).

o   Faux positifs : fracture, arthrose.

  • Examen de dépistage des métastases osseuses : cancer du sein, de la prostate, de la thyroïde.
  • Hyper bone scan : envahissement diffus.

 

Mammographie :

  • Examen de choix pour le diagnostic de cancer du sein +++ (associée à l’écho mammaire).
  • Utilisée pour : dépistage (individuel ou de masse), prélèvements pour diagnostic histologique (cytoponction, microbiopsie au pistolet automatique, macrobiospie assistée par aspiration sous stéréotaxie ou sous échographie), surveillance après traitement d’un cancer.
  • Modalités : compression du sein, patiente debout, incidences [face, profil, oblique externe].
  • Bilatérale et comparative.
  • Anomalies typiques : opacité stellaire, nodulaire, micro calcifications irrégulières, groupées.

 

Échographie (tout organe sauf os et poumon):

  • Examen rapide (10 à 30 minutes), non contraignant pour le patient mais médecin entrainé +++ (qualité dépendante de l’opérateur).
  • Indications principales :

o   Diagnostic : métastases hépatiques, cancer thyroïde, cancers gynécologiques.

o   Sondes, sondes intra cavitaires (rectale pour prostate, vaginale), écho endoscopie (œsophage, rectum).

o   Réalisation de biopsie, ponctions.

o   Nouvelles techniques : écho 3D, écho de contraste.

 

Le scanner : TDM (cerveau, cage thoracique, abdomen, os)

  • Examen couramment utilisé en cancérologie.
  • Précautions allergiques, rénales, antidiabétiques oraux (glucophage stagid).
  • Utilisations :

o   Diagnostic.

o   Surveillance de l’efficacité d’un traitement.

o   Gestes type biopsie de lésions profondes.

o   Définition des volumes-cibles en radiothérapie.

 

IRM (cerveau, colonne vertébrale, articulations, tissus mous) :

  • Examen surtout utilisé dans les tumeurs cérébrales et osseuses et parfois mammaires.
  • Examen difficile à obtenir : peu d’appareils, délai d’attente long.
  • Contre-indications : claustrophobie, pacemaker, corps étrangers métallique.
  • Pas de précautions allergiques, faisable chez la femme enceinte.
  • Indication : diagnostic, urgence (compression médullaire), surveillance.

 

IRM mammaire :

  • Suspicion de récidive dans un sein traité.
  • Bilan avant chimiothérapie première.
  • GG axillaires métastasiques, bilan standard négatif.
  • Anomalie suspecte non localisable sur imagerie standard.
  • Dépistage dans population à risque génétique (BRCA1, BRCA2).
  • Option : bilan d’extension locale d’un cancer du sein, prise en charge rapide optimale.

 

TEP scan :

  • Injection d’un produit marqué au fluor radioactif couplé au glucose. Image correspond à une fixation par hyperconsommation du 18FDG (cancer ou inflammation). Moins performant que l’IRM ou le scanner, mais plus sensible. Image fonctionnelle.
  • Caméra TEP : couronne de détecteurs.
  • Couplée à un Scanner (souvent) : localisation de la lésion, précautions (jeune, pas de G5).
  • Faux négatifs : lésions inférieures à 4mm, localisation au sein d’un tissu fixant, tumeurs ayant une faible avidité pour le FDG.
  • Faux positifs : fixations physiologiques, inflammation, infection, chirurgie récente.
  • Indications : bilan d’extension avant décision thérapeutique, évaluation post-thérapeutique, recherche d’une récidive.
  • Dans quel cas : cancer broncho-pulmonaire, lymphome, cancer colique, ORL, mélanomes, …
  • Examen normal : forte concentration dans le cerveau, plus modérément sur le cœur, foie et intestins, excrétion urinaire.




2.    Endoscopies

 

  • À visée diagnostique : description des lésions + prélèvements pour analyse.
  • Précautions bilan de coagulation, à jeun si risque de nausées.
  • Essentiellement :

o   Fibroscopie œsogastroduodénale.

o   Fibroscopie bronchique.

o   Coloscopie.

 

 
3.    Marqueurs tumoraux

 

Substances présentes dans le sang (urines) des malades cancéreux de façon anormale et signant la présence d’un cancer.

 

Plusieurs types :

  • Protéines onco-fœtales : ACE, A-FP. Protéines normalement présentes dans le fœtus et absentes chez les adultes.

o   Antigènes carcino-embryonnaire : ACE, augmenté dans les cancers digestifs, mammaires, ovariens (non spécifiques).

o   Alpha-foeto-protéines : AFP.

 

  • Hormones : calcitonine, thyroglobuline, …

 

  • Enzymes : PAP, NSE. Peu spécifiques : LDH

 

Par organes :

  • Cerveau : SCC
  • Thyroïde : thyroglobuline, calcitonine, ACE.
  • Poumon : SCC, ACE, C21-1, NSE.
  • Œsophage : SCC.
  • Sein : CA15-3, ACE.
  • Foie : AFP.
  • Estomac : ACE.
  • Pancréas : CA19-9.
  • Colon, rectum : ACE, CA19-9.
  • Prostate : PSA.
  • Testicule : HCG, AFP, LDH.
  • Endomètre : CA125.
  • Ovaire : ACE, AFP, CA125, CA19-9.
  • Col utérin : SCC.

 

Le marqueur idéal :

  • Est sensible (positif pour un type de tumeur) et spécifique (absent chez le sujet en bonne santé).
  • Reflète la charge tumorale : niveau du marqueur varie selon le stade.
  • Prédit le pronostic au diagnostic. Permet : la détection, la localisation, mesure de l’extension, suivi de l’évolution, efficacité du traitement.
  • Mais utilité réelle souvent débattue car le marqueur idéal n’existe pas.
  • Un patient peut avoir une récidive sans augmentation du marqueur.
  • Que faire d’une augmentation du marqueur sans autre signe de récidive ? : inconfort psychologique +++.
  • En pratique : surtout surveillance à la réponse aux traitements sauf quelques exceptions, dépistage, diagnostic.

 

 4.    Anapath, cytogénétique, biologie moléculaire

 

Anatomopathologie :

  • Biopsie à l’aiguille.
  • Biopsie exérèse.
  • Guidée par l’imagerie : scanner, écho, IRM.
  • Analyse définitive sur la pièce opératoire.

 

L’anapathologie donne :

  • Type histologique.
  • Degré de différenciation.
  • Grade histologique.
  • Cytologie, BM, immuno-histologie.

Date de création : 10/09/2012 @ 08:46
Dernière modification : 10/09/2012 @ 08:46
Catégorie : UE2.9 S5 - Processus tumoraux
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