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UE2.9 S5 - Processus tumoraux
03 - Les principaux traitements

UE2.9 S5 – Processus tumoraux

Les principaux traitements

 

 

5/09/2012

 

GENERALITES

 

Effets secondaires

  • Chirurgie : hémorragie, infection, douleur
  • Radiothérapie : radiodermite, œdème, nécrose, fistule, insuffisance d’organe
  • Traitement médical : digestif, cutanéomuqueuse, hématologique, phanères, neurologique

 

Cures itératives

  • Seules les cellules proliférantes sont atteintes par la première cure. Après cette cure, les cellules tumorales quiescentes vont « entrer dans le secteur proliférant » et pourront être alors détruites par la prochaine cure. Le secteur tumoral régresse ainsi progressivement.

 

Qui décide : staff, RCP

 

 

CHIRURGIE

 

Chirurgie de diagnostic

  • La biopsie à visée diagnostique : histologie, marqueurs, typages, études génétiques.
  • La laparotomie exploratrice.

 

Chirurgie de traitement (curative)

  • Chirurgie radicale : exérèse monobloc (on retire tout d’un coup), notion de limites d’exérèse (cancer du sein : ré-opération si limites trop proches)
  • Chirurgie limitée : on retire un quadrant du sein, ou du poumon, etc.
  • Souvent suivie d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie pour prévenir les récidives et l’apparition ou le développement des métastases.

 

Chirurgie de réduction tumorale (= néo-adjuvante).

  • Pour quelques cancers, la chirurgie a seulement l’ambition de réduire au maximum le volume tumoral avant utilisation éventuelle d’une autre arme thérapeutique (chimiothérapie).

o   Ex : cancer ovaire, neuroblastome.

  • Maximaliste sans être nocif.
  • Chirurgie des récidives et des métastases : utilisées dans les récidives locales.

 

Chirurgie palliative

  • Chirurgie des métastases osseuses.
  • Chirurgie de dérivation : si tumeur constitue un obstacle (voies respiratoires, voies digestives).

 

À visée hormonale

  • Ablation d’une glande endocrine.



RADIOTHERAPIE

 

Principe :

  • Destruction des cellules cancéreuses par irradiation + modification du patrimoine génétique.
  • Le rayonnement est composé d’électrons de haute énergie, et qui libèrent leur énergie sur une distance de quelques mm seulement : l’irradiation reste confinée locale et ponctuelle (irradiation sélective).
  • Peut être utilisée avant la chirurgie (réduction de la taille de la tumeur) ou après (destruction des cellules cancéreuses restantes pour éviter la récidive).

 

Types de radiothérapie :

  • RT externe : un appareil situé à distance du patient émet des radiations ionisantes.
  • Curiethérapie (RT interne) : un appareil placé au contact direct de la tumeur ou dans la tumeur émet des radiations.
  • RT métabolique : ingestion ou injection  de substances radioactives se fixant sur des tissus du corps.

 

Effets secondaires : brûlures, vomissements, chute de cheveux, perte d’appétit.

 

 

CHIMIOTHERAPIE

 

Principes des chimiothérapies :

  • But : détruire les cellules se divisant rapidement (cellules tumorale : division rapide +++).
  • La plupart du temps, l’utilisation d’un seul médicale anticancéreux n’est pas suffisante pour obtenir une guérison ou même une réponse clinique de longue durée à poly chimiothérapies.
  • Tenir compte : de la sensibilité ou de la résistance spontanée du cancer à traiter (dépend du type de tissu ; l’apparition rapide de résistances entraine un échec du traitement), de l’irrigation vasculaire de la tumeur.

 

Traitement systémique = traitement par voie générale (orale ou injectable), par opposition au traitement locorégional (chirurgie, radiothérapie, destruction locale). Seul traitement pouvant détruire d’éventuelles métastases (disséminées dans l’organisme).

  • Traitement par voie générale, cytotoxique.
  • Explique l’efficacité et les toxicités (tissus normaux se divisant rapidement : cellules sanguines et digestives).

 

Traitement adjuvant (thérapie après chirurgie pour compléter le geste chirurgical) ou néo-adjuvant (au moins deux phases thérapeutiques : chimio + chirurgie par exemple) : définit par rapport à la séquence thérapeutique et au traitement local réalisée à visée curative.

  • Buts du traitement néo adjuvant :

o   Action locorégionale dans le but de diminuer la taille de la masse tumorale pour permettre une chirurgie à visée curatrice ou bien une chirurgie conservatrice (sein).

o   Action adjuvante également car agit sur la maladie micro métastasique.

o   Traitement métastatique.

  • But du traitement adjuvant (après un traitement local à visée curatrice) : traiter une potentielle maladie micro métastasique (risque évalué sur des facteurs de récidives).

 

Chimiothérapie palliative : prolonger la vie du patient, assurer une meilleure qualité de vie.

 

Médicaments anticancéreux : cytotoxiques ou thérapies ciblées

  • Voir cours 2.11 S3.

 

Traitements associés :

  • Antiémétiques (sétrons, neuroleptiques, antidopaminergiques), corticoïdes.
  • Chimioprotecteurs.
  • Facteurs de croissance hématopoïétique.
  • Anti-infectieux : antibiothérapie à large spectre.
  • Antalgiques.

 

Effets secondaires :

Actions sur les cellules tumorales mais aussi sur les cellules normales à renouvellement rapide (cellules sanguines ou digestives).

§  Aiguës : 0-24h après CT.

§  Retardés : > 24h après CT.

§  Anticipés : avant administration CT.

 

  • Toxicité digestive (sels de platine ++) : nausées, vomissements, diarrhée, mucite plus ou moins surinfectée par des champignons.
  • Toxicité sanguine (cellules de la moelle osseuse) : neutropénie (infections), thrombopénie (hémorragies).

o   Facteurs de croissance cellulaire à accélérer la formation de cellules sanguines dans la moelle osseuse.

o   Greffe de moelle.

  • Toxicité neurologique : neuropathies (membres inférieurs ++), perte du goût et de la sensibilité (sels de platine). Réversible.
  • Chute de cheveux : réversible après l’arrêt du traitement. Peut être enrayée par la pose d’un casque réfrigérant pendant le temps de la perfusion (vasoconstriction du cuir chevelu qui limite l’arrivée du produit).
  • Toxicité cardiaque : troubles du rythme (anthracyclines), insuffisance cardiaque.
  • Toxicité gonadique : stérilité.
  • Toxicité cutanée et des muqueuses : réactions érythémateuses (5-FU), érythèmes et ulcérations de la bouche ou de la peau (méthotrexate), lésions des muqueuses ou de la peau (bléomycine). Régresse à l’arrêt du traitement.

o   Syndrome main-pied (5-FU, xeloda, taxanes, anthracyclines, anti-angiogènes) : plaques érythémateuse paumes, plantes à Paresthésie à Desquamation douloureuse.

o   Prévention : gants réfrigérés, hydratation des mains et des pieds (cold cream, dexeryl), application d’eau fraiche, pédicures avant de débuter, éviter bains et douches très chauds et les macérations.

o   Traitement difficile : diminution dose du traitement, vitamine B6, émollients (xerial 30 à 50%), vaseline si échec, dermocorticoïdes (diprosone).

  • Toxicité unguéal taxotère :

o   Prévention : ongles courts, gants pour travaux ménagers.

o   Vernis durcisseur, crème avibon.

  • Toxicité pulmonaire : fibrises pulmonaires irréversibles (bléomycine associée à la RT), pneumothorax (méthotrexate, curable).
  • Toxicité rénale : augmentation de la créatininémie (mitomycine), œdèmes et crises d’urémie (sels de platine, lié au dosage). Réversible.

 

Nausées, vomissements :

  • Communs à tous les traitements.
  • Facteurs de risque : jeune, sexe féminin, anxiété, antécédents émétiques.
  • Antiémétiques :

o   Setron (Zophren).

o   Neuroleptiques (Primpéran, vogalène, motilium, largactil, haldol).

o   Anti-NK1 : Emend (récents).

o   Corticoïdes (les plus efficaces).

 

 

GREFFE

 

  • Utilisée surtout en hématologie (leucémie, lymphome).
  • But : donner au patient des cellules sanguines lors d’une phase d’aplasie (défaut ou absence de production de globule rouge, de globule blanc et de plaquette).

 

 

IMMUNOTHERAPIE

 

Principe :

  • Stimulation des défenses normales de l’organisme pour que celui-ci lutte contre la tumeur maligne et la détruise.

 

Différents types :

  • Cytokines (interleukines) : activation des lymphocytes T cytotoxiques, des lymphocytes NK, et des macrophages.

o   Cancers : sein, rein, mélanome malin métastasé.

o   Mais activité variable et transitoire + effets secondaires : fièvre, nausées, diarrhée, confusion mentale, éruptions cutanées, hypotension artérielle.

o   Association : interférons (action immunostimulante et anti-tumorale), CT, immunothérapie cellulaire.

  • Immunothérapie cellulaire : prélèvement de globules blancs au patient à transformation en laboratoire à réinjection au patient.

o   Activation par les cytokines : production de LAK (lymphocyte tueur activé), de MAK (macrophage tueur activé), et de TIL (lymphocyte infiltrant les tumeurs : après réinjection, concentration dans la tumeur d’origine, infiltration et destruction des cellules).

o   Thérapie génique (à l’étude) : introduction d’un gène de cytokine dans la cellule cancéreuse du patient (une fois réinjectée, elle stimule ainsi le système immunitaire) : vaccination par un virus modifié contenant le gène d’un antigène tumoral.

  • Anticorps monoclonaux : par exemple, la leucémie lymphoïde chronique est due à une accumulation de LB exprimant à leur surface la molécule CD20 à traitement par introduction d’un anticorps monoclonal anti-CD20.

 

 

HORMONOTHERAPIE

 

Principe :

  • Cancer hormono-dépendants : sein, prostate, corps de l’utérus, thyroïde. Dans ce cas, les hormones provoquent la multiplication des cellules cancéreuses (qui ont les récepteurs spécifiques).

o   Œstrogènes naturels à cancers du sein et de l’utérus.

o   Androgènes à cancer de la prostate.

  • L’HT bloque le signal de prolifération donné par les hormones aux cellules cancéreuses.
  • HT seule ou associée à la CT et à la RT.

 

Différents types :

  • Ablation chirurgical des glandes endocrines ou RT :

o   Ovariectomie ou RT pour le cancer du sein.

o   Orchidectomie pour le cancer de la prostate.

  • Administration d’une substance analogue à l’hormone hypothalamique à réduction de la synthèse des œstrogènes et des androgènes.
  • Administration d’anti-œstrogènes et d’anti-androgènes, qui se fixent à la place des hormones sur les récepteurs, empêchant la transmission du message de division cellulaire.
  • Administration d’hormones naturelles pour inhiber la prolifération tumorale :

o   Œstrogènes à cancer de la prostate.

o   Progestérone à cancers du sein et des corps utérins.

  • Médicaments anti-aromatase : l’aromatase étant une enzyme nécessaire à la synthèse des androgènes et à la conversion des androgènes en œstrogènes.

Date de création : 10/09/2012 @ 22:25
Dernière modification : 10/09/2012 @ 22:25
Catégorie : UE2.9 S5 - Processus tumoraux
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