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UE1.1 S1 - Sociologie, psychologie, anthropologie
Anxiété et angoisse

UE1.1 – Sciences humaines et sociales

Anxiété et angoisse

 

 

  • Une réaction biologique :

    Le choix d'une action : une action de survie → que faire ? Que choisir ? Ce qui nous renvoie vers « qu'est-ce que je veux ? » et « qui suis-je ? »

  • Questions métaphysiques : d'où je viens, d'où vient le monde ? Quel est le sens de son existence ? Pourquoi je suis moi et pas un autre ?

  • Des questions vertigineuses : questions de la naissance et de la mort, qui à elles seules pourraient provoquer une « crise d'angoisse ».

 

Une progression

  • L'inquiétude, le doute et le souci, puis la peur.

  • L'intensité augmente avec la crainte, la terreur, l'horreur, l'effroi paralysant.

  • La panique où l'imaginaire empêche l'analyse de la situation, entraînant des réponses inadéquates.

 

L'anxiété

  • État de trouble psychique causé par le sentiment de l'imminence d'un événement fâcheux ou dangereux s'accompagnant souvent de phénomènes  physiques. État d'inquiétude extrême causé par l'appréhension d'un événement. Éprouver, vivre dans l'anxiété.

  • État émotionnel de tension nerveuse de peur, fort, mal différencié et souvent chronique. On parle de prédisposition d'une personne aux états anxieux. (Dictionnaire de psychiatrie)

 

L'angoisse

  • Malaise psychique et physique, né du sentiment de l'imminence d'un danger, caractérisé par une crainte diffuse pouvant aller de l'inquiétude à la panique et par des sensations pénibles de constriction épigastrique ou laryngée (gorge serrée). « Étrange sensation que l'angoisse : on sent au rythme de son cœur qu'on respire mal. » (Malraux)

  • Ensemble de sentiments et de phénomènes affectifs caractérisés par une sensation interne d'oppression et de resserrement et par la crainte réelle ou imaginaire d'un malheur grave ou d'une grande souffrance devant lesquels on se sent à la fois démuni et totalement impuissant à se détendre.

 

Les symptômes de l'angoisse

 

  • Manifestations physiques : mise en mouvement du système neurovégétatif pouvant évoquer « spasmophilie », « tétanie » ou troubles cardiaques.

    • Cardiaques : tachycardie, malaise, pâleur, vertiges, syncopes.

    • Respiratoires : dyspnée, halètement, suffocations, hoquet, bâillement.

    • Digestif et urinaire : spasmes, constrictions œsophagiennes et épigastriques, nausées, vomissements ou diarrhées. Les troubles urinaires sont constitués par une pollakiurie, une polyurie, une strangurie.

    • Troubles musculaires : tremblements, contractures, trémulassions faciales, frissons, agitation motrice, sursaut à la moindre stimulation sonore.

    • Sueurs profuses, sécheresse des muqueuses.

    • Troubles du sommeil : insomnie (d'endormissement), dyssomnie (réveils fréquents), hypersomnie (plus rare), accès de somnolence, pseudo-évanouissement permettant au sujet de décrocher de la situation anxiogène.

    • Troubles des conduites alimentaires : accès de boulimie, anorexie (plus rare).

 

  • Manifestations mentales : sentiment d'inquiétude, appréhension, peur. La crise d'angoisse aiguë se traduit par des sentiments d'effroi, de terreur, de panique (peur de devenir fou, de faire n'importe quoi). Pour échapper à l'angoisse le sujet peut faire des gestes incontrôlés (défenestration). Personnes qui se font du mauvais sang, se tracassent, imaginent le pire.

    • L'anxieux est en quête continue d'un objet d'inquiétude : une chose, une situation, une préoccupation. La fixation de l'anxiété sur un objet, le fait d'atteindre l'état de peur voire de phobie afin de transformer l'angoisse en une peur précise. Cela aura pour fonction de la diminuer.

    • L'anxieux pathologique est envahi par son angoisse, impuissant devant sa panique ou son désarroi, avec des sentiments de doute, d'incertitude, interrogation lancinante, attente.

 

  • Manifestations comportementales :

  • En proie à une crise la personne apparaît crispée, sidérée, pétrifiée par sa peur et sa détresse.

  • Ou au contraire elle s'agite et déambule de façon désordonnée et sans cesse. Elle devient incapable de fixer son attention.

  • Ce qui aboutit parfois à la « crise de nerfs » ou de larmes, qui se résout dans cette dépense musculaire.

 

Évolution du syndrome anxieux

 

  • Vers une manifestation paroxystique : la crise d'angoisse. Survenant brutalement sans événement déclencheur (attaque de panique). Durée variable de la crise. Complications : passage à l'acte (suicide), épisode délirant aigu. Évolution au long cours : une seule crise puis rien ou une crise par semaine pendant quelques semaines ou quelques mois → anxiété anticipatoire.

  • Vers un développement chronique : chronicité des crises. Angoisse flottante ou latente : sentiment d'insécurité permanent, crainte d'une menace imprécise, nervosité, émotivité. Ainsi se dessinent 2 profils de caractère : sujet timide, impressionnable, débordé par ses émotions, vit dans l'insécurité et l'incertitude ; sujet hyperactif, hyperactivité productive ou désordonnée, stress chronique.

 

Les troubles anxieux

  • Ils comportent des caractéristiques cliniques, des complications plus ou moins semblables à ceux de l'angoisse.

  • Conduites addictives, alcoolisme, toxicomanie.

  • Vont souvent de pair avec des syndromes dépressifs se déclinant sous 2 formes :

    • Des réactions dépressives secondaires : épuisement, perte de l'estime de soi, du fait de la répétition des crises, de l'impuissance à les gérer.

    • Des états dépressifs primaires : l'anxiété est un élément fréquent du tableau dépressif (d'où l'expression « syndrome anxio-dépressif »).

 

Diagnostic différentiel des troubles anxieux : ne pas négliger une pathologie somatique, l'angor, les épisodes cardiaques, la crise d'asthme, les douleurs épigastriques aiguës, l'hypoglycémie, les troubles métaboliques (hyperthyroïdie).

 

Freud : les névroses actuelles et les psychonévroses :

  • Trouble à la limite du somatique et du psychique dû à une pratique inadéquate de la sexualité.

  • Réalisation de l'excitation sexuelle sous forme de troubles somatiques.

  • Dans le cadre des névroses actuelles Freud parle de névrose d'angoisse (liée à une abstinence sexuelle excessive et prolongée). De cette névrose d'angoisse va résulter l'hystérie et la névrose phobique comme psychonévrose.

  • On retrouve également la névrose obsessionnelle résultant de la neurasthénie.

  • L'hypocondrie.

La névrose traumatique

  • 1888 Oppenheim (études menées suite aux guerres, accidents des transports).

  • Signes : angoisse, stress, symptômes neurovégétatifs, effroi, panique, sidération, fuite panique.

  • Retour à la normal avec tension anxieuse, hypervigilance, hyperémotivité, annonçant l'installation de la névrose traumatique. Reviviscence de l'évènement traumatique.

  • Cf le classement DSM-IV 1994 chapitre troubles anxieux : trouble obsessionnel compulsif, …

 

Mesurer l'angoisse

  • Acte compliqué : tests, questionnaires, échelles d'évaluation

  • Dépister, coter, mesurer les troubles anxieux.

  • Les difficultés : différenciation de l'anxiété comme état ou comme trait de personnalité.

  • Exemple : l'échelle brève d'anxiété de Tyler

    • une partie exprimée par le patient en 8 items : la tension intérieur, les sentiments hostiles, hypocondrie, altitude pour des riens, phobies, l'état de son sommeil, de quel ordre sont les troubles neurovégétatifs, éprouve-t-elle des douleurs ?

    • Une observation du professionnel

 

Les modèles d'angoisse

  • Le traumatisme de la naissance : la naissance comme premier vécu anxiogène (Rank).

  • L'angoisse du 8ème mois : angoisse de l'étranger.

  • L'angoisse de séparation : développement normal de l'enfant, étape de différenciation.

  • La dépersonnalisation : syndrome psychiatrique.

  • L'angoisse névrotique (phobies)

  • L'angoisse psychotique : angoisse d'anéantissement.

  • L'angoisse dépressive : angoisse relative à la perte d'objet (Klein).

  • La perplexité anxieuse : confusion mentale.

  • L'absence d'angoisse : déficit affectif.

 

Les traitements de l'angoisse

  • Les chimiothérapies psychiatriques :

    • Les anxiolytiques : benzodiazépines (tranxène, xanax, valium, sérésta)

    • Les tranquillisants sans benzodiazépines (aquanil, atarax)

    • Les neuroleptiques : très sédatifs (tercian, théralène)

    • Les antidépresseurs : effets relatifs sur les troubles anxieux (déroxat, prozac, séropram).

  • Les traitements psychothérapiques :

    • Les TCC (thérapie comportementalo-cognitiviste) : identification des causes par hypothèses et expérimentation de solutions, techniques d'exposition. Apprendre à gérer l'anxiété.

    • Les thérapeutiques psychanalytiques : méthodologie de la cure analytique (1 à 2 séances par semaine), psychothérapie de groupe.

    • Les approches corporelles : relaxation, thérapies manuelles, respiration.


Date de création : 27/01/2011 @ 22:47
Dernière modification : 15/06/2013 @ 16:48
Catégorie : UE1.1 S1 - Sociologie, psychologie, anthropologie
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