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UE4.4 S4 - Thérapeutiques et contribution au diagnostic médical
08 - Approche de l'imagerie médicale

 UE4.4 S4 – Thérapeutiques et contribution au diagnostic médical

Approche de l’imagerie médicale
 

25/06/12



 

Présentation des différentes techniques

Radiographie conventionnelle
Scanner
IRM
= imagerie diagnostic
 
Angiographie
Échographe
Scintigraphie
= examen de médecine nucléaire
 
Radiothérapie
Médecine nucléaire
Imagerie interventionnelle
= radiologie thérapeutiques


 

Rappel physiques
 

Rayonnement électromagnétique (REM) : perturbation des champs électrique et magnétique. Il est décrit sous la forme d’une onde électromagnétique correspondant à la propagation d’un champ magnétique et d’un champ électrique, l’un étant perpendiculaire à l’autre, en ligne droite et à partir d’une source.

 

Rayons X
 

1895, Wilhem Conrad Röntgen découvre, lors d’expériences avec un tube de Crookes, des rayons mystérieux qu’il nomme rayons X. Il met en évidence dans un deuxième temps que ces rayons sont capables de traverser le corps humain.
Rayons gamma (1,01 – 1 nm) – rayons X (1nm – 100nm) – ultraviolets – infrarouges – ondes radios (four à micro-ondes, télévision, radio).
Propriétés photographiques : noircissement des émulsions photographiques, luminescence (structure qui peut émettre de la lumière : fluorescence, phosphorescence).
Propriétés analogues à la lumière : propagation en ligne droite, dans toutes les directions, diffractions, ré-fractions.

 

Création de l’image radiologique
 

  • L’image analogique : cassettes et films traditionnels = support unique négatif =
  • L’image numérique :
Les ERLM (écrans radio luminescent à mémoires)
Capteur plan
Couronne détecteurs Scanner
= Support multiples
 
Visualisations numériques : écran contrôle, film traditionnel, CD, DVD, papier, web (télémédecine), réseau (PACS).
 
  • Obtention de l’image :
Les rayons X sont absorbés par la matière ; leur absorption est proportionnelle à la densité (masse atomiques des atomes absorbants). EN numérique les capteurs mesurent le coefficient s’atténuation.
 
  • Contraste et noircissement :
L’image radiologique est composée de nuances de gris entre le blanc et le noir.
Le contraste fait référence aux différentes densités : une image d’un gris homogène n’apporte aucune information.
Deux structures sont différentiables à partir du moment où leur contraste est différent.
Contraste naturel : métal (rayonnement émergent très faible), os (signal émergent plus important), graisse (laisse passer plus facilement les rayons x), parties molles, air (n’arrête pas les rayons x).
Contraste artificiel : produits iodés intraveineux, baryte (digestif)
 
  • Les produits de contraste :
Effets secondaires : risque occlusion (risque majeur avec la baryte), choc, osmose volumique, problème respiratoire (shunt), problème urinaire (rétention), problème cardiaque.
Personnes à risque : terrains allergiques, nourrisson, personne âgée, insuffisant rénal, pulmonaire, cardiaque, immunodéficient (maladie ou greffe), déshydratés.

Précautions à prendre :
Allergie : prémédication selon protocole (Atarax*).
Insuffisant cardiaque : bêtabloquant.
Insuffisants rénaux : fournir taux de créatinine.
Diabète de type 2 : Metformine (Glucophage*, Glymax*) = arrêt pendant 48 heures.
Se renseigner sur la problématique du « à jeun ».

 

Scanner
 

  • Principes :
Échelle de Hounsfield : échelle de densité.
Échelle de gris : du blanc au noir. L’oeil humain est capable de différencier 16 niveaux de gris.
Fenêtrage : W-L
Sélection sur l’échelle de Hounsfield de la fenêtre correspondant aux partie molles (par exemple) allant de -200 à 100, et adaptation de l’échelle de gris à cette fenêtre.

 
Imagerie par résonnance magnétique
 
  • IRM = anciennement RMN : Résonnance magnétique nucléaire. Pas d’irradiation, le terme « nucléaire » fait référence au noyau d’hydrogène. Champ magnétique permanent.
L’hydrogène : composant essentiel de l’eau. Équivalent à un petit aimant.
Aimant supraconducteur : haut champ homogène, de 0,5 à 3 tesla. IRM 1,5T = 30 000 fois le champ magné-tique terrestre. Supraconductivité : l’aimant est constitué d’un fil d’un alliage spécial, maintenu à -4°K (-269°C) grâce à un bain d’hélium liquide.
Antennes : intégrées ou spécifiques (crâne, genoux, etc.). Elles sont émettrices d’ondes RF (radiofréquence) qui entreront en résonance avec les protons. ?
Cage de Faraday : la salle de l’IRM est tapissée de cuivre. Aucune onde RF (radiofréquence) ne vient interférer.
 
  • Contre-indications :
Formelles : pace maker, clips vasculaires.
Relatives : prothèses récentes, femmes enceintes, obésité, produits de contraste IRM, lentilles, corps étrangers, tatouages bleus (pigments métalliques : le champ magnétique généré par la bobine provoque une brûlure sur la zone tatouée).
 
  • Rôle infirmier
Déroulement de l’examen : explications, dédramatiser, ne pas bouger pendant l’IRM.
Préparation dans le service.
Précautions à prendre après l’examen : aucune.
Précaution en salle d’IRM : pas de carte magnétique, de clé usb, de montre, de clé de voiture, etc.

 

Médecine nucléaire
 

Gamma caméra : mesure les rayonnements gamma.
  • Principe de la scintigraphie
La source = le patient.
La médecine nucléaire donne une étude fonctionnelle du patient (étude du fonctionnement, et non de la structure : étude structurelle). Ingestion ou injection d’un radio-isotope, éventuellement couplé à un traceur qui va se fixer aux organes.
Scintigraphie osseuse : injection d’une molécule d’HMDP, de structure quasi équivalente aux ostéoblastes. Elle va « se marier » aux ostéoblastes. Si la molécule est couplée à un radio-isotope, il va aller se fixer sur les cellules osseuses. Sous la gamma caméra, on va mettre en évidence la structure osseuse là où l’activité est importante. Vision d’une fracture non pas d’un point de vue anatomique, mais selon l’activité ostéoblastique : si il y a une activité importante, on en déduit qu’il y a fracture.
 
  • Préparation dans le service
Aucune.
Injection de très faible quantité, produit non allergène, pas forcément à jeun, doit boire plus que d’habitude.
La fixation du produit sur les os se fait en 2 – 3 heures.
 
  • Précautions à prendre après l’examen
L’isotope est radioactif pendant 10 périodes. La période effective est donc de 10T. D’où l’intérêt de boire beaucoup afin d’éliminer efficacement le produit.
Au retour de l’examen, le patient est encore émetteur. Précautions notamment pour les infirmières enceintes.

 

Notion de radioprotection
 

Radioactivité ambiante.
Irradiation de la population : naturelle, artificielle, médicale.
Grands principes : justification, optimisation, limitation des doses.
Zonage : publique, surveillée, contrôlée (règlementation particulière), etc.
Règles d’or : distance (plus on s’éloigne de la source, moins on est exposé), temps (moins on s’expose aux rayonnements du patient, moins on sera irradié), écran (tablier, lunettes, gants).

 

Radiologie thérapeutique
 

  • Radiothérapie
Se servir des effets « néfastes » des rayons pour détruire les cellules tumorales. Concentration de la dose maximale au niveau de la tumeur.
Délivrer une dose
Surveillance après l’irradiation et rôle IDE : peau, en fonction des organes irradiés (dysphagie, céphalées, transit intestinal, dyspnée, etc).
 
  • Médecine nucléaire
Traitement à l’iode 131.
Fixation privilégiée sur la thyroïde.
 
  • Imagerie interventionnelle
Surveillance après l’examen : point de ponction, positionnement du patient.

Date de création : 26/01/2013 @ 09:46
Dernière modification : 26/01/2013 @ 09:46
Catégorie : UE4.4 S4 - Thérapeutiques et contribution au diagnostic médical
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