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UE2.05 S3 - Processus inflammatoires et infectieux
05 Les pneumopathies

UE2.5 S3 – Processus inflammatoires et infectieux

Les pneumopathies

 

 

 I.            Définition

  • Inflammations pulmonaires d’origine infectieuse non tuberculeuse, à l’origine d’un exsudat alvéolaire.

 

 

 II.            Epidémiologie

 

  • 5ème ou 6ème cause de mortalité dans les pays industrialisés.
  • 1ère cause de mortalité d’origine infectieuse chez les personnes âgées.

 

Etiologies des pneumonies communautaires

  • L’agent en cause reste inconnu dans  plus de 50% des cas -> traitement le plus souvent probabiliste.
  • Le plus souvent bactériennes.
  • Mais peuvent être d’origine virale ou favorisées par des viroses respiratoires (grippe ++).

 

Etiologies bactériennes fréquentes

  • Streptococcus pneumoniae (pneumocoque) est la bactérie la plus fréquente et la plus souvent responsable de décès précoce.
  • Mycoplasma pneumoniae est plus fréquente chez les enfants et les adultes < 40 ans sans comorbidité.
  • Legionella pneumophila < 5% des cas, mais 2ème agent isolé en cas de pneumopathie sévère.

 

Grandes caractéristiques

  • On distingue :

o    Les pneumonies franches lobaires aiguës : le plus souvent dues au pneumocoque.

o    Les pneumonies à germes atypiques : légionelloses, pneumonies dues au Mycoplasme, fièvre Q, Chlamydia.

 

Définitions

  • Bactéries commensales : vivent chez un hôte, chez qui ils ne provoquent pas de dommages.
  • Bactéries saprophytes : bactéries de l’environnement, habituellement inoffensives chez l’homme, mais qui peuvent devenir opportunistes.
  • Bactéries pathogènes : responsables de lésions chez l’hôte. Soit pathogènes obligatoires, soit opportunistes.
  • Bactéries opportunistes : habituellement inoffensives, mais qui peuvent créer des lésions soit du fait d’une baisse de l’immunité, ou de techniques invasives gênant les défenses naturelles de l’hôte.

 

 

 III.            Pneumonies à pneumocoque

 

Agent infectieux : streptococcus pneumoniae

·         Cocci à Gram positif, en diplocoques.

 

Epidémiologie

  • Pneumocoque : bactérie saprophyte des voies respiratoires.
  • 30 à 40% des pneumopathies.
  • Pathogénicité favorisée par :

o    Age

o    Alcoolisme

o    Tabac

o    Diabète

o    Affections malignes

o    Immunosuppresseurs, VIH

 

 

Clinique

  • Début brutal

o    Frisson intense prolongé, douleur thoracique.

o    Fièvre élevée 39°C.

 

  • Phase d’état

o    Fièvre élevée,

o    Toux productive,

o    Expectoration purulente, voire hémoptoïque,

o    Dyspnée,

o    Foyers de râles crépitant à l’auscultation.

 

Radio pulmonaire

  • Opacité homogène,
  • Systématisée (lobaire ou segmentaire) = pneumonie franche lobaire aiguë.

 

Diagnostic bactériologique

  • Le plus souvent le diagnostic de pneumonie à pneumocoque est empirique : basé sur la présentation clinico-radiologique.
  • Hémocultures : faible rentabilité, 5-10%.
  • Examen cytobactériologique des crachats (ECBC) : interprétation délicate, car le pneumocoque fait partie des saprophytes de la flore des voies aériennes supérieures.
  • Techniques invasives : fibroscopie, réservée aux patients très immunodéprimés, ou en échec du traitement probabiliste.

 

Traitement

  • Antibiothérapie : per os ou IV selon la gravité.
  • Antibiotiques de référence :

o    Pénicilline : amoxicillines.

o    Céphalosporines de 3ème génération : ceftriaxone IV, IM ou SC.

o    Durée : 7 à 14 jours.

 

 

 IV.            Légionellose

 

La bactérie : Legionella pneumophila
  • Bactérie à développement intracellulaire.
  • Réservoir naturel : sol, eau, système de conditionnement d’eau.
  • Dissémination par voie aérienne, sans contamination interhumaine.

 

Epidémiologie

  • Rare : 5% des pneumopathies.
  • Touche surtout les sujets âgés, tabagiques, les immunodéprimés.
  • Parfois épidémies liés à la dissémination dans l’environnement de grandes quantités de bactéries par des systèmes de conditionnement d’air défaillants (tours aéro-réfrigérantes, systèmes de climatisation).

 

Clinique

  • Fièvre élevée,
  • Frissons,
  • Volontiers signes de sévérité,
  • 1 à plusieurs foyers de crépitant à l’auscultation.

 

  • Présence, inconstante mais très évocatrice, de symptômes extra-pulmonaire :

o    Troubles digestifs : diarrhée,

o    Myalgies parfois intenses,

o    Signes neurologiques : confusion, obnubilation, coma.

 

Radio pulmonaire

  • Pneumopathie alvéolaire, avec caractère extensif, tendance à la bilatéralisation.

 

Diagnostic bactériologique

  • Très difficile à mettre en évidence par les techniques bactériologiques standards.
  • Antigène soluble urinaire de légionnelle :

o    Bandelette urinaire,

o    Réponse en quelques minutes,

o    Sensibilité : 95%.

  • Sérologie : intérêt rétrospectif (se positive après coup).

 

Traitement antibiotique

  • Résistante aux β-lactamines (pénicilline, céphalosporines).
  • Sensible aux macrolides, aux fluoroquinolones.
  • IV si sévère, sinon per os.
  • Durée : 14 jours.

 

Déclaration obligatoire à l’ARS (se charge de la recherche de la source de contamination).

 

 

 V.            Pneumopathies à Mycoplasma pneumoniae

 

La bactérie

  • Bactérie à développement intracellulaire.
  • Transmission interhumaine : petites épidémies familiales de bronchites et/ou pneumopathies.

 

Clinique

  • Début progressif, sur plusieurs jours
  • ± Syndrome pseudo-grippal,
  • Fièvre peu élevée 38,5°C
  • Toux sèche, non ou peu productive,
  • Très rarement sévère.

 

Radio pulmonaire

  • Normale ou discrets infiltrats interstitiels.

 

Diagnostic

  • Sérologie
  • Intérêt limité : purement rétrospectif.

 

Traitement antibiotique

  • Sensible aux : macrolides, fluoroquinolones.
  • Résistante aux β-lactamines.

 

 

 VI.            Eléments non antibiotiques de la prise en charge des pneumonies

 

Mesures associées

  • Rééquilibration hydro-électrolytique.
  • O2 adapté à la SaO2 et aux gaz du sang.
  • Prise en charge des comorbidités (diabète, insuffisance cardiaque, …).
  • Kinésithérapie respiratoire si difficultés à l’expectoration.
  • Déclaration obligatoire (légionellose).

 

Prévention des récidives

  • Arrêt du tabagisme.
  • Recherche d’une néoplasie broncho-pulmonaire sous-jacente.
  • Vaccinations (grippe, pneumocoque).
  • Revoir à distance (surtout si tabagisme) pour évaluation clinique et RP (à 1 mois), ± TDM et/ou fibroscopie si doute sur néoplasie.

Date de création : 31/07/2016 @ 13:54
Dernière modification : 31/07/2016 @ 13:55
Catégorie : UE2.05 S3 - Processus inflammatoires et infectieux
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