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UE1.1 S1 - Sociologie, psychologie, anthropologie
Estime de soi

UE1.1 – Psychologie, sociologie, anthropologie

Estime de soi

 

I – Aspects de l'estime de soi

 

Le soi : aspect descriptif de la personne ;

L'estime (évaluatif) : déterminer la valeur de quelque chose, avoir une opinion sur quelque chose.

L'estime de soi correspond au sentiment que chacun a de sa propre valeur en tant que personne, ce que l'on pense de soi, l'idée que nous avons de nous-même. Comment je me vois ? Qu'est-ce que je pense que l'on pense de moi ?

 

S'estimer = s'apprécier, relation que j'ai avec moi-même, façon dont je juge ma propre valeur, mes capacités. L'estimation de soi implique une conscience et un connaissance de soi. L'estime de soi transparaît dans la manière dont nous parlons de nous-même. Elle se nourrit de nos succès.

 

Il y a une grande part d'affectivité dans l'estime de soi : une bonne estime de soi influe sur l'action (ce que l'on va oser faire), sur l'évaluation de nos actions (meilleure) et sur l'équilibre émotionnel.

C'est un système flexible, changeant, qui permet à l'individu d'évoluer, de s'adapter. L'estime de soi peut se renforcer ou non.

L'auto-contrôle, c'est savoir observer les effets de nos actes, c'est un contrôle de soi et sur soi. Il a un lien avec l'autoévaluation : savoir quels sont nos défauts, reconnaître les éléments positifs.

 

Facteurs déterminants → développement de l'estime de soi :

  • Externes : relation avec la famille, relations sociales diverses, le regard des autres (paramètre important dans la formation de l'estime de soi).

  • Internes : le sujet par rapport à lui-même, le jugement que l'on se porte, toutes les petites voix positives et négatives (je suis nulle, je ne vais pas y arriver).

 

Conséquences :

  • façon d'agir positive ou négative

  • mettre ses aspirations de l'avant

  • avoir une bonne estime de soi aide à surmonter les difficultés

  • une mauvaise estime fait que l'on renonce plus facilement, on ne sent pas capable (gène, désagrément, souffrance psychologique).

 

II – Notion de personne

 

Avoir conscience d'exister en tant que personne (concept évolutif)

  • Socrate : il faut se questionner, douter pour avoir conscience de soi.

  • Descartes : sujet moral (cogito ergo sum) : se penser, conscience d'exister en tant qu'être).

  • Freud : conscient et inconscient. Il y a une part qui reste obscur, le sentiment d'être soi n'est pas complètement réalisé.

 

Identité

Multiforme, s'exprime à plusieurs échelles : individuelle, sociale (évolution : statuts, rôle). Se construit en fonction des expériences rencontrées, des croyances, des représentations que l'on a de soi, mais aussi dans la relation que l'on va avoir avec les autres.

 

Le soi

Renvoie à l'image. Ensemble de caractéristiques, de rôles, de valeurs que la personne va s'attribuer, et qu'elle va évaluer de manière positive et négative.

Processus de représentation, sentiment d'exister comme quelqu'un de singulier, différent des autres.

On va se comparer aux autres pour réguler son estime de soi. Estime de soi liée au positionnement dans l'environnement immédiat.

 

Les composantes de l'estime de soi : fondamentales, interdépendantes

  • L'amour = élément le plus important : certitude d'être digne d'amour, digne de respect → le sujet va s'aimer lui-même (référence au narcissisme de la théorie freudienne) avec ses défauts, mérite l'amour des autres et l'amour de soi-même.

    Les carences de l'estime de soi proviennent souvent de l'enfance (dures à rattraper).

  • La vision : le regard que l'on porte sur soi, l'évaluation que l'on fait de nos qualités et défauts est fondée sur la conviction que nous avons des qualités, des potentialités, ou celle que nous avons des défauts, que l'on est limité. Elle n'est pas fondée sur la réalité.

    Elle se fonde dès l'enfance, le sujet est influencé par le regard que ses parents ont porté sur lui. Évaluation positive (le sujet se sent capable) ou négative (le sujet est dépendant des autres, il a un rôle de suiveur, difficultés à se construire, à mener à bien des projets professionnels).

  • La confiance en soi : certitude d'agir comme il faut, se sentir capable de réussir ce que l'on entreprend. Elle s'acquiert assez tôt. Elle permet de valoriser ses actes et de relativiser ses échecs (il y a quelque chose de positif qui peut faire avancer).

  • Sentiments d'appartenance (reconnaissance, savoir que l'on compte pour certaines personnes), de compétence (se sentir capable), de détermination et d'affirmation de soi, connaissance de soi.

 

III – Le renforcement de l'estime de soi

 

Deux outils pour mesurer l'estime de soi et la renforcer : les autres et nous-même.

L'enfant est beaucoup influencé par ce que ses parents et ses amis disent de lui. À l'âge adulte, l'environnement social, l'opinion que l'on a de nous-même et de ce que l'on fait, les expériences, … jouent un rôle important pour l'estime de soi.

 

Deux processus psychiques : la valorisation et l'acceptation sociale. Ils apparaissent tôt dans le développement, et se gagnent encore tout au long de la vie.

  • Enfance : l'enjeu autour de l'estime de soi est l'apprentissage de soi-même (relations, réactions, sexe, image du corps), de ses capacités physiques et intellectuelles (« je »).

  • À la puberté, l'estime de soi se renforce : capacité cognitive (abstraction), auto-jugement plus sévère, aspirations, aspect physique (plaire aux autres), réussite scolaire, aptitudes physiques, popularité, conformité du comportement. Au cours de l'enfance et de l'adolescence, une estime de soi négative peut être générée par une timidité extrême, un comportement hostile, une dépendance affective.

  • Mais les expériences pendant l'âge adulte peuvent les faire évoluer. Préoccupation d'adulte dans le moyen, dans le long terme (besoins différents). L'estime de soi évolue par rapport aux 3 composantes, en fonction de la vie sentimentale, du désir, de la vie professionnelle (réussite, chômage).

  • Retraite : le sentiment de libération entraîne une bonne estime de soi, tandis que le sentiment d'inutilité à un effet négatif.

  • Vieillesse : travail de deuil, perte de statut, d'un rôle social, autonomie ou dépendance, perte des êtres chers, pertes liés au corps, changement, diminution des ressources physiques.

 

 

L'estime de soi est sujet à des évolutions au cours de la vie, elle peut être renforcée ou diminuée. La stabilité de l'estime de soi est liée à la capacité du sujet d'apprendre de ses échecs, de prendre du recul. Il s'agit également de maintenir les 3 composantes.


Date de création : 27/01/2011 @ 22:52
Dernière modification : 15/06/2013 @ 18:54
Catégorie : UE1.1 S1 - Sociologie, psychologie, anthropologie
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