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UE2.5 S3 – Processus inflammatoires et infectieux
Diarrhée à Clostridium Difficile
4/01/2012
1. Introduction
2. Physiopathologie
o Bacille Gram+, anaérobie, sporulé.
o Seules les souches toxinogènes sont pathogéniques.
o Toxines A et B entérotoxique et cytotoxiques.
o Formes sporulées résistantes ++ aux antibiotiques et aux SHA.
3. Clinique
o 3% des adultes porteurs asymptomatiques de C. Difficile plus souvent non toxinogènes.
o <1% portage asymptomatique de toxine C. Difficile chez l’adulte.
o Chez le nourrisson, portage asymptomatique de souches toxinogènes beaucoup plus fréquent (5 à 70%) : absence de récepteur toxine.
o Diarrhée modérée et signes généraux absents.
o L’arrêt des antibiotiques entraine, dans près de 25% des cas, une amélioration clinique en 2 – 3 jours.
o La poursuite de l’antibiothérapie est un facteur de prolongation, voire de rechute malgré le traitement.
o 7 à 9% des infections à CD.
o Bruyante : diarrhée liquide abondante (plus de 7 selles par jours), selles hétérogènes en général non sanglantes, souvent accompagnées de fièvre et de douleurs abdominales.
o Signes biologiques non spécifiques : hyperleucocytose, déshydratation extracellulaire.
o Confirmation du diagnostic par endoscopie digestive.
o Complications : choc septique et méga colon toxique à perforation digestive à colectomie.
o La mortalité imputable à cette infection varie de 0,6 à 3%, mais peut atteindre 35 à 50% en cas de complications de CPM.
o Augmentation récente de la mortalité liée aux ICD.
o 20% des cas dans les 2 mois qui suivent l’épisode initial.
o Risque de récidive plus grand si 2 épisodes ou plus.
o Cause :
§ Dans 50% des cas, persistance, malgré un traitement efficace, de la souche initiale dans le tube digestif sous forme sporulée (rechutes).
§ L’autre moitié à l’acquisition d’une nouvelle souche.
4. Diagnostic
5. Traitement
o Métronidazole en première intention per os si possible, sinon IV.
o Vancomycine per os si rechutes fréquentes ou forme grave d’emblée.
o Nouveaux traitements aux USA : nitazoxanide.
o Durée : selon nombre d’épisodes, parfois plusieurs mois en séquentiel si récidives multiples.
o Isolement géographique ou regroupement des cas.
o Lavage hygiénique des mains avec solution moussante antiseptique car SHA inefficace.
o Surblouse.
o Petit matériel de soins à usage unique.
o Éradication des réservoirs inertes.
o Résistance des spores à de nombreux désinfectants.
o Un entretien comportant un nettoyage, un rinçage puis une désinfection à l’aide d’une solution d’hypochlorite de sodium à 0,5% de chlore actif, permet de réduire efficacement la contamination environnementale.
o Au moins une fois par jour, avec des lavettes à usage unique, le temps de contact de la solution de Javel avec des surfaces doit être de 10 minutes.
Conclusion