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UE1.1 S1 - Sociologie, psychologie, anthropologie
L'inné et l'acquis

UE1.1 – Psychologie, sociologie, anthropologie

Inné et acquis

 

 

 

Débat Michel Onfray – Nicolas Sarkozy

 

L'homme possède-t-il dès sa naissance les qualités psychologiques et physiques qui le caractérisent au cours de son développement ? Ces qualités sont-elles génétiquement déterminées ?

 

Conception de NS : innéiste, la plus radicale. L'identité personnelle est le fruit d'un caractère "géné".

Conception de MO : empiriste, environnementaliste. L'environnement est premier et fondateur de la personnalité de l'individu.

 

Si l'identité est donné dès la naissance, la science pourrait permettre de diagnostiquer très tôt les défauts → mise à l'écart ou surveillance des enfants dès leur naissance (eugénisme ?).

 

 

I – Innéisme

 

Identité personnelle : qu'est-ce que je suis ? Quand on aime quelqu'un, qu'est-ce qu'on aime chez lui ? Si on l'aime pour sa beauté, que se passe-t-il lorsqu'il vieillit et perd de sa beauté ?

Pascal : on n'aime personne, on aime des qualités.

 

Socrate et Platon :

« Je suis ce que j'ai toujours été », « je suis ce que je suis depuis ma naissance voire depuis toujours. » Problème sophistique : « on ne peut rien apprendre car soit on sait déjà et on n'a pas à apprendre, soit on ne sait pas et donc on ne sait pas comment chercher. » L'acte d'apprendre, chercher à savoir ce qu'on ne sait pas, est alors inintelligible. Réponse de Socrate et de Platon : théorie de la réminiscence (apprendre, c'est raviver des souvenirs enfouis au fond de nous-même).

 

Socrate évoque des qualités innées de nature qui distinguent les hommes et permettent de les définir.

 

Aristote, en parlant des soldats faits prisonniers : « ce ne sont pas des esclaves par nature. » Il y a donc des hommes forts et des hommes faibles par nature. Cette théorie conséquente de l'innéisme sera utilisée par les nazis.

 

Descartes (17ème) distingue 3 sortes d'idées : les idées innées, les idées adventices (fournies par l'expérience) et les idées factices. L'idée innée vient de Dieu, qui l'a déposée dans notre esprit. Ce qui définit l'homme selon Descartes, c'est la pensée (cogito).

 

 

II – Environnementalisme

 

« Je ne suis que le produit de mon environnement. » La conscience de soi n'est pas innée, l'intelligence se forme progressivement (recherche et découverte sur le développement de l'enfant).

 

Les enfants sauvages : sont-ils des hommes ? L'homme est alors potentiellement un homme. Sans éducation, il reste un animal.

 

L'identité personnelle est acquise, influencée par le monde extérieur. Ce qui définit l'homme, il le tient de son expérience. Les choix, les goûts, … ne sont qu'un intériorisation de l'extériorité. Tout est acquis, l'homme est le produit de son environnement social, économique, familiale. Déterminisme absolu, la liberté de l'individu n'est qu'une illusion.

 

Spinoza : l'homme est conscient de ses actions, mais en ignore les causes.

Durkheim : le suicide est le fruit d'une tendance sociale, de forces politiques.

 

Si tout est culturel, si tout provient de l'environnement, comment se fait-il que des enfants élevés dans un même milieu social soient si différents ?

 

 

III – La position adéquate : tenter de dépasser l'antagonisme inné/acquis

 

L'épigénétique étudie les relations entre gènes et environnement. On abandonne rapidement l'idée d'un programme génétique. Certaines expériences, certains évènements favorisent l'expression génétique (facteurs environnementaux).

L'identité génétique ne détermine pas la personnalité, l'identité personnelle. L'identité personnelle n'est ni purement innée, ni purement acquise, elle n'est pas déterminée par un programme génétique, elle n'est pas non plus l'intériorisation de l'extériorité. Le moi est un style, une manière d'être, d'intégrer l'innée et l'acquis.

 

Sartre : l'essentiel n'est pas ce qu'on a fait de l'homme, mais ce qui fait ce qu'on a fait de lui.

 

Si on considère que :

  • tout est inné : il n'y a rien à faire.

  • Tout est acquis : tout provient du monde extérieur, tout est fait, cela conduit aussi à l'inaction.

 

Si je considère qu'il y a une part d'inné et une part d'acquis, et que l'identité personnelle est une manière de composer avec ces 2 dimensions, l'homme prend part à son développement, il est responsable.


Date de création : 27/01/2011 @ 22:53
Dernière modification : 15/06/2013 @ 18:55
Catégorie : UE1.1 S1 - Sociologie, psychologie, anthropologie
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