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UE2.06 S2 - Processus psychopathologiques
08 Sémiologie des troubles psychiques

Sémiologie des troubles psychiques

 

  • Terminologie
    • Signe (du latin signum : indice, marqué) : manifestation de la maladie constaté objectivement par le médecin au cours de son examen.
    • Symptôme (du grec sun, avec ; piptein, arriver) : phénomène particulier que provoque dans l’organisme l’état de la maladie.
    • Syndrome (du grec sundromé, concours) : groupe de symptômes ou de signes qui se produisent en même temps dans la maladie.
    • Nosologie (du grec nosos, maladie ; logos, discours) : étude des caractères distinctifs qui permettent de définir les maladies et de les classer.
    • Nosographie : classification des maladies.
    • Sémiologie (du grec seméon, signe ; logos, discours) : partie de la médecine qui étudie les signes de la maladie.


  • Les trois plans de la sémiologie des troubles psychiques
    • Le plan de la constatation : présentation et dires du patient, recueil et description de la symptomatologie à un moment donné.
    • Le plan de la compréhension : repose essentiellement sur la relation soignant – soigné.
    • Le plan de la mouvance : sémiologie évolutive, s’inscrit dans une perspective globale (histoire du patient, de sa maladie, de ses liens familiaux ou institutionnels).



Classement par troubles 


 Les troubles de la présentation et du contact

  • L’attitude : syntone (accord entre sujet, affects et émotions), discordance (dysharmonie dans l’expression de ses émotions).
  • La politesse et les manières
  • La tenue vestimentaire : inadaptée à l’environnement et à la saison.
  • L’hygiène
  • Le contact : façon d’être en relation, façon d’entrer en contact. Contact froid, distant, réticent, fuyant.
  • La mimique (la physionomie) : ensemble des expressions du visage, gestuelle, …


Les troubles de la participation affective et de l’humeur

  • Modification de l’intérêt : disposition de l’activité mentale à participer aux sollicitations venues de l’extérieur.
    • L’exaltation de l’intérêt : excitation psychique intense (état maniaque).
    • Le fléchissement de l’intérêt (mélancolie délirante).
    • L’indifférence : perte de la tendance à s’intéresser à l’entourage et à soi-même, pouvant aller jusqu’au retrait affectif (symptôme majeur de la schizophrénie, de l’état démentiel).
    • Le détachement : mise à distance de ses affects.
    • L’ambivalence affective : éprouver au même moment des contenus affectifs opposés, concernant le même objet (schizophrénie).
  • Modification de l’humeur (thymie) : disposition affective générale de l’activité et des sentiments qui s’éprouve sur un mode agréable ou désagréable (de la joie à la tristesse).
    • La joie et l’euphorie : de l’ordre du pathologique lorsqu’elle est inadaptée par rapport à son sujet.
    • L’hyperthymie : exaltation de l’humeur, grande variation de celle-ci, humeur instable, le patient peut passer de la joie aux larmes, de l’euphorie à la colère. On dit que l’humeur est labile.
    • Tristesse : pathologique quand elle est disproportionnée par rapport à l’objet lui-même, tristesse morbide (le sujet est très affecté par un fait qui ne le concerne même pas). Associée à l’inertie, à la passivité, …
    • Dysphorie : disposition particulière de l’humeur qui se caractérise par une sensation profonde et fondamentale de mal être physique et moral, qui est sans objet (pas de cause).
  • Modification de l’émotivité : 
    • Comporte deux éléments simultanés : composante psychique (crainte, terreur, colère, joie, peur, attendrissement, …) et composante physique (essentiellement des phénomènes moteurs et neurovégétatifs : vasculaires et sécrétoires).
    • L’anémotivité ou l’alexithymie : incapacité à exprimer son ressenti, absence ou silence des émotions.
    • L’anxiété : état émotif complexe qui est caractérisé par un vécu pénible d’un danger imminent et imprécis, sans objet réel, avec un sentiment d’incertitude et d’insécurité indéfinissable.
    • L’angoisse : état de peur intense qui se traduit par une sensation paroxystique de constriction et d’étouffement. Sensations physiques liées à l’angoisse, oppression.


Les troubles de l’activité motrice (toujours en lien et en relation étroite avec l’activité mentale, ça va de pair)

  • Les états d’agitation et d’excitation : bouffée délirante, état maniaque, troubles bipolaires, conduites addictives (alcool, toxiques, …).
    • L’instabilité motrice (psychomotrice) : production exagérée et incoordonnée d’actes moteurs.
    • La turbulence : impossibilité de trouver du repos, souvent associée à une logorrhée.
    • L’agitation : grand état de turbulence (délire, démence, confusion).
    • La déambulation : fait de se déplacer sans arrêt sans pouvoir s’arrêter et sans objectif.
    • La fureur : forme d’agitation extrême incoercible, caractérisée par la violence des manifestations motrices à tendance destructrices.
    • L’akathisie : difficulté à rester dans une même position.
    • La tasikinésie : besoin incoercible de marcher.
  • Les états d’inhibition : diminution, lenteur ou absence de l’activité motrice automatique ou volontaire.
    • La bradykinésie : lenteur des mouvements, inertie motrice, hypotonie.
    • Le barrage : arrêt brusque de l’exécution des mouvements, avec une rupture du cours de la pensée.
    • La passivité : situation de neutralité affective, caractérisée par l’absence d’initiative, tendance à subir l’action de l’entourage.
    • L’apragmatisme : perte d’initiative motrice liée à l’absence du désir d’agir.
    • L’apraxie : perte d’initiative motrice, concernant les mouvements volontaires.
    • La stupeur ou catatonie : perte totale de l’initiative motrice, peut être provoquée par une grande peur, par une mélancolie.
  • Les paroxysmes moteurs pathologiques : actes posés lors d’impulsions, actes inattendus, rapides, irréfléchis, posés sans consentement ou participation volontaire du patient.
    • L’impulsion : besoin impérieux d’accomplir un acte dont le contrôle échappe au sujet.
    • La compulsion : idée, conduite ou action qui s’impose au sujet, et qui fait l’objet d’une lutte anxieuse.
    • Le raptus : impulsion soudaine et irrépressible, qui pousse à commettre des actes irréfléchis, à la faveur d’un état émotionnel intense.
    • Le passage à l’acte : fait de poser des actes sous l’effet de certaines émotions (avec la colère), pas volontaire.
    • Suicide et tentative de suicide : sous l’effet d’un état émotionnel intense et intenable, demande d’aide, …
  • Les réactions et comportements moteurs complexes :
    • La fugue : abandon du domicile sans motif valable ou sous l’influence d’un trouble mental. Caractère pathologique, voyage pathologique (idée de persécution), effet des toxiques, …
    • La claustration : refus de participer à la vie sociale, du simple enfermement au refus de tout contact.


Les troubles de l’activité intellectuelle et opératoire
  • Les troubles de la conscience et de la pensée : 
    • Conscience : fonction par laquelle un individu connait ce qui se passe, ce qui se déroule autour de lui et en lui. Capacité à se localiser dans le temps et dans l’espace. En lien avec la continuité du moi, en opposition avec les contraintes du surmoi.
    • L’orientation : capacité à pouvoir identifier les espaces, lieux, les personnes, les objets, les dates. Désorientation temporo-spatiale.
    • La confusion mentale : état pathologique constitué par l’obnubilation (obscurcissement de la conscience) et la désorientation temporo-spatiale.
    • La bradypsychie : ralentissement du cours de la pensée (état dépressif et mélancolie).
    • La tachypsychie : accélération du cours de la pensée, symptôme de l’excitation psychique (état d’excitation, état maniaque).
  • Les troubles de la mémoire (fixation, stockage et restitution d’informations) :
    • Amnésie : difficulté ou impossibilité d’acquérir des informations, de les conserver et de les utiliser.
    • Amnésie antérograde (de fixation) : incapacité à fixer de nouvelles informations, à partir d’un certain moment.
    • Amnésie rétrograde (d’évocation) : de l’ordre des faits anciens, capacité d’évoquer des souvenirs plus ou moins anciens.
    • Amnésie antéro-rétrograde : concerne les faits récents et les faits anciens.
    • Amnésie lacunaire : oubli qui concerne une portion limitée du temps passé.
    • Amnésie élective : porte sur des secteurs particuliers des souvenirs (incapacité à se souvenir des noms, des titres de films, … très pointu).
  • Les troubles de l’imagination : 
    • La fabulation : production imaginaire sous forme de récit, à partir de fantasme imaginatif. Symptôme inconscient.
    • L’onirisme : succession d’images se présentant comme des perceptions actuelles. Rêve éveillé.
    • La mythomanie : exagération de l’activité imaginative, construction d’histoire apparemment réelle.
    • La pathomimie : se manifeste par une tendance pathologie plus ou moins volontaire d’avoir recours au mensonge, ou par la simulation d’un état organique pathologique (pathomimie cutanée
  • Les troubles de l’attention : capacité de se fixer sur des objets, des informations, et de lutter contre l’émergence ou l’envahissement de pensées involontaires.


Les troubles du langage

  •  Les troubles qualitatifs : 
    • Le mutisme : inhibition de la faculté de participation par la parole sans atteinte fonctionnelle (pas de trouble neurologique, d’atteinte de l’organe phonatoire).
    • La dysarthrie : déformation de la parole dans son timbre, sa tonalité, et surtout dans l’articulation due à une paralysie ou un spasme des organes de la phonation.
  • Les troubles quantitatifs : 
    • La logorrhée : flux de paroles pressées avec une accélération du débit (état maniaque et bouffée délirante).
    • La bradyphémie : lenteur anormale du discours.
    • Le barrage : arrêt brusque et transitoire du cours de la conversation qui correspond à un arrêt ou une déviation de la pensée (pensée parasitée par des idées délirantes).
    • L’écholalie : répétition de ce que l’autre vient de dire.
    • La palilalie : répétition incoercible, incontrôlable, de syllabes, de mots, de phrases.
  • Les troubles du contenu :
    • L’incohérence : se manifeste par la succession d’idées sans lien logique, même si la phrase est correcte.
    • Les coqs à l’âne : contradiction de propos inadéquats, sans suite, réponse à côté sans rapport avec la question posée, « à côté de la plaque ».
    • Le néologisme : création d’un mot nouveau, ou utilisation d’un mot habituel avec une signification nouvelle et obscure, en rapport avec un contenu délirant.
    • Les associations verbales : mot qui appelle un autre, souvent associés.
    • La schizophasie : langage hermétique, doté d’une symbolique personnelle pour la personne, mais qui est incompréhensible pour l’auteur. 


Les troubles des perceptions
  • Sémiologie du délire
    • Délirer : du latin delirare, sortir du sillon.
    • Le délire est une déformation subjective de la réalité, qui s’accompagne d’une conviction solide du sujet. Il est convaincu que sa perception est la bonne. Il adhère avec plus de conviction à sa perception qu’à la réalité extérieure. Le délire est un symptôme majeur des psychoses, il n’est pas constitutif de la structure psychotique.
      • L’altération du sens de la réalité
      • Le désintérêt pour la réalité extérieure.
  • L’analyse sémiologique du délire :
    • Le début : brutalement (bouffée délirante : « coups de tonnerre dans un ciel serein ») ou progressivement (insidieux).
    • La durée et l’évolution : épisode délirant aigu ou chronique (incidence différente sur la vie du sujet, sur les traitements, sur l’activité sociale, …).
  • Les mécanismes du délire : processus par lesquels se construit le délire, mode de production des idées délirantes.
    • L’interprétation délirante : le sujet attribue à un fait réel une signification nouvelle centrée sur lui-même et contribuant ainsi à modifier le réseau de significations de l’ensemble des phénomènes ou  évènements perçus. Jugement faux sur une perception exacte. Donner un sens personnel au réel, auquel on croit, on adhère.
    • L’intuition délirante : le sujet admet comme réel une idée ou un fantasme qui lui traverse l’esprit, sans aucune critique possible.
    • L’illusion délirante : perception déformée d’objet réel, à base sensorielle.
    • L’imagination délirante : production irréelle, affabulatoire, fantastique, tout est inventé.
    • Les hallucinations : perceptions sans objet, aucun stimulus extérieur. Mais même intensité que si c’était réel.
      • Les hallucinations psychosensorielles : exprimées par le malade comme perçues par ses organes sensoriels.
        • Auditives : voix, ordres, bruits, … Il en parle mais nous on entend rien.
        • Visuelles : de toutes sortes.
        • Tactiles : concerne essentiellement l’épiderme (décharge électrique, brûlures, piqûres, …).
        • Olfactives et gustatives : odeurs nauséabondes (putréfaction, cadavre, excréments, …), goût désagréable, …
        • Cénesthésiques ou corporelles : sensations de transformation corporelle touchant tout ou partie du corps.
        • Kinesthésiques ou motrices : mouvements forcés imposés au patient, concerne souvent l’appareil phonatoire.
      • Les hallucinations psychiques : perceptions sans objet, en l’absence de caractère sensoriel, produites par la pensée.
        • Auditives : voix intérieure autre que Moi.
        • Visuelles : flash qui s’impose, sans utilisation de l’organe de perception visuel.
        • Automatisme mentale : perte du contrôle de la pensée. Le sujet se dit influencé par des forces étrangères extérieures. Automatisme du cours de la pensée (la pensée suit son propre cours et ne peut être maîtrisée), écho de la pensée, devinement de la pensée (le sujet est convaincu que l’autre peut deviner, s’approprier ses pensées).
        • Le syndrome d’influence : le patient se sent influencé, dépossédé de sa propre pensée, se sent l’objet d’actions extérieures.
  • Les thèmes, les idées :
    • La persécution (délirante) : sentiment de préjudice moral ou matériel dont la personne se dit être victime. Le mécanisme est l’interprétation délirante.
    • La mégalomanie : idées de grandeur, surestimation de soi, projet démesuré.
    • Idées d’influence : une autre personne agit sur le sujet et lui impose un certain nombre d’idées.
    • Idées mystiques : en rapport avec la religion, signes ostentatoires, …
    • Idées ésotériques : en rapport avec les forces occultes, les forces du mal, pouvoirs sataniques, pouvoirs surnaturels, pouvoirs de guérison, …
    • Idées de possession : le sujet se sent obligé de dire ou de faire des actes contraires à la religion.
    • Idées de revendication : filiation revendiquée.
    • Idée d’auto-accusation : idée d’incapacité, de remord, d’indignité, de culpabilité.
    • Idées de grossesse : la patiente en parle, s’habille, se tient comme si c’était vrai.
    • Idées de filiation : conviction d’être de descendance illustre.
    • Idées de jalousie ou délire passionnel : le sujet imagine qu’il a un rivale, il développe des comportements (espionnage), agressivité (contre l’amant, le conjoint, contre soi). Construction délirante à partir d’un objet réel.
    • Idées érotomaniaques : conviction d’être aimé par un être cher.
    • Idées de négation d’organe : absence d’un ou plusieurs organes.
    • Idées hypochondriaques
  • L’organisation du délire :
    • Délire systématisé (délire paranoïaque) : cohérent, structuré, bien construit, logique ou pseudo logique, raisonnement clair, plausible. On y trouve généralement un seul mécanisme et un thème prévalent.
    • Délire non systématisé (délire paranoïde) : floue, incohérent, illogique, incompréhensible, hermétique, discours impénétrable, on ne peut y adhérer (contrairement au délire paranoïaque). Délire polymorphe dans les thèmes et les mécanismes.
  • L’adhésion, le vécu
  • Les éventuelles conséquences du délire : voyage pathologique, passage à l’acte (tentative de suicide), gestes hétéro ou auto-agressifs (mutilation), crises clastiques, troubles des conduites alimentaires, démarches inopportunes.
  • Les délires oniriques

La dépersonnalisation : trouble de la conscience de soi qui se caractérise par le sentiment de ne plus être soi-même.
L’hypocondrie : estimation péjorative de son intégrité physique ou de l’état de santé de son corps.
La dysmorphophobie : préoccupation morbide concernant l’apparence corporelle. Appréciation fausse et péjorative de l’image d’une partie ou de l’ensemble de son corps.
Le vécu dissociatif : perte de l’unité du Moi, qui est scindé, disloqué, morcelé.



Les troubles du sommeil
  • La dyssomnie : perturbation qui porte sur le sommeil (qualité, quantité, horaires du sommeil).
  • La parasomnie, l’hypersomnie
  • Le somnambulisme : activité motrice élaborée pendant le sommeil.
  • La terreur nocturne : survient pendant la première moitié de la nuit, se manifeste sous forme de grandes agitations et de cris perçants.
  • L’insomnie : endormissement (rumination mentale), réveil en milieu de la nuit (rêve angoissant, cauchemar), matutinale (réveil précoce et définitif après moins d’une heure de sommeil).
  • Le bruxisme : quand la personne grince des dents en dormant.
  • La somniloquie : quand la personne parle en dormant.


Les troubles de la conduite alimentaire
  • Les conduites addictives : 
    • L’anorexie : perte d’appétit globale ou sélective.
    • La boulimie (acte répétitif) : surconsommation alimentaire rapide et incontrôlable, de manière compulsive. Ingurgitation d’une grande quantité de nourriture dans un temps très court, souvent en cachète.
    • Le refus alimentaire (syndrome délirant, en particulier chez le schizophrène) : le patient peut recevoir des ordres qui lui imposent de ne pas manger, ou il peut penser que les aliments sont empoisonnés (délire de persécution), qu’ils ont une saveur détestable pour lui.
    • La sitiomanie (symptôme isolé) : comportement impulsif obligeant le sujet à ingurgiter une grande quantité de nourriture.
    • L’hyperphagie : tendance à avaler une grande quantité de nourriture pour compenser un état de contrariété, de stress, de frustration, …
    • La dipsomanie : besoin irrépressible survenant par intermittence, obligeant le sujet à boire une grande quantité de boisson alcoolisée en un temps très court.
    • La potomanie : besoin difficilement contrôlable de boire une grande quantité d’eau (peut provoquer des problèmes rénaux, hyponatrémie).
  • Les aberrations du comportement alimentaire :
    • Le mérycisme : phénomène digestif rare, retour volontaire ou non d’aliments de l’estomac dans la bouche.
    • Les picas : ingestion de substances non comestibles (terre, savon, herbe, …).
    • La coprophagie : ingestion d’excréments.


Les troubles sphinctériens

  • L’énurésie : miction incomplète et involontaire dans des conditions inadéquates chez l’enfant de moins de quatre ans.
  • L’encoprésie : élimination fécale involontaire sans atteinte organique chez l’enfant de plus de quatre ans.
  • Le gatisme : incontinence urinaire et fécale.

Les troubles des conduites sexuelles
  • Les déficiences ou insuffisances : 
    • Les troubles du désir : absence de désir sexuel ou perte du désir (à resituer dans une dynamique du sujet).
    • Les aversions sexuelles : comportement actif d’évitement de tout contact génital avec un partenaire (source d’angoisse, d’anxiété, de folie).
  •  Les excès :
    • L’anhédonie
    • Le satyriasis : impulsion à répéter l’acte sexuel avec une fréquence inhabituelle.
    • La nymphomanie : activité sexuelle débordante chez la femme.
  • Les déviations ou perversions : 
    • La pédophilie : avoir une activité sexuelle avec un enfant pré pubère.
    • L’inceste : relation sexuelle entre ascendants, entre descendants, ou entre collatéraux.
    • La gérontophilie : recherche du plaisir avec des personnes âgées.
    • La zoophilie : avoir des rapports sexuels avec un animal.
    • Le fétichisme : recherche d’objet pouvant amener le plaisir.
    • L’exhibitionnisme : obtention du plaisir en exhibant ses organes génitaux.
    • Le voyeurisme : obtention du plaisir par la vision d’une relation sexuelle ou de nature sexuelle d’une autre personne.

Date de création : 31/07/2016 @ 14:14
Dernière modification : 31/07/2016 @ 14:14
Catégorie : UE2.06 S2 - Processus psychopathologiques
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